S’autoriser à être triste, une clef essentielle au bonheur !

T’es-tu rendu(e) compte à quel point le bonheur est presque devenu un devoir ?

Être déprimé(e), anxieux(se), inquiet(e) est tellement connoté négativement par notre société qu’on ne s’autorise plus à apparaître triste face aux autres.

Tu annonces ton futur mariage… et immédiatement tu entends « C’est génial ! Qu’est-ce que tu dois être heureuse ! ».

Alors tu n’oses pas dire aux autres que oui, tu es peut-être heureuse, mais en même temps tu flippes à l’idée de t’enfermer dans une relation. Et tu gardes le masque de la fiancée heureuse même si c’est à l’opposé des émotions que tu ressens.

Tu annonces ta grossesse… et immédiatement tu entends « Un bébé ! Tu dois être tellement heureuse ! ».

Alors tu gardes pour toi le fait que tu as peur de ne pas être une bonne mère, de ne pas être à la hauteur. Tu tais les 10 000 questions qui tournent en boucle dans ta tête et qui t’entrainent tel un boulet vers toujours plus de tristesse, de crainte. Et tu ne comprends pas pourquoi tu ne ressens pas cette joie que tout le monde t’oblige à ressentir. Au fond de toi, bouillonnent de la peur, de la tristesse, de la mélancolie. Alors tu te demandes ce qui ne va pas avec toi. Tu culpabilises. Pourquoi tu ne ressens pas ce bonheur comme tout le monde ? Pourquoi tu es si triste ?

C’est le jour de ton anniversaire… et tout le monde autour de toi t’invite à faire la fête. « C’est une journée mémorable » te dit-on.

Mais pour toi, ce n’est qu’une journée comme une autre. Alors, encore une fois, tu portes un masque car tu sais que tu te dois de sourire, d’apparaître heureuse.

La quête du bonheur

La quête du bonheur est tellement devenue omniprésente qu’on s’attend à se lever heureux tous les matins. On s’attend à passer une bonne journée coûte que coûte.

Alors gare à toi si tu as le malheur de ressentir de la tristesse, de l’anxiété, de la douleur…

Car être triste est désormais vécu comme une maladie, un comportement anormal à éviter à tout prix.

Je sais de quoi je parle. Pendant longtemps, j’ai cru ne pas être normal. J’ai cru être un extra-terrestre dans ce monde de bonheur. Moi aussi, j’ai longtemps porté un masque afin de ne pas montrer la tristesse qui m’assiégeait régulièrement. J’ai travesti mes émotions afin de ne pas être rejetée dans ce monde de béatitude.

La dualité de toute existence

Et pourtant, c’est oublier une notion essentielle. Une vérité universelle : LA DUALITÉ DE TOUTE EXISTENCE .

Comme l’a si bien chanté Emmanuel Moire dans sa chanson Beau malheur :

« Il m’a fallu la peur pour être rassuré […] J’ai connu la douleur avant d’être consolé […] Il m’a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher […] J’ai connu la rancœur bien avant d’être apaisé »

Une médaille a toujours 2 faces.

Il n’y a pas de jour sans nuit. Pas de lumière sans obscurité. Il n’y a pas d’apaisement sans trouble. Pas de joie sans peine.

C’est le Yin et le Yang. Ces 2 composantes opposées et complémentaires d’un tout. Il ne peut y avoir le Yin sans le Yang. Et bien entendu, on ne peut pas plus imaginer le Yang sans le Yin. Les 2 forment un tout.

La tristesse est un pont vers une vie plus riche

Et cela va même plus loin. On le voit bien chez nos enfants. C’est lorsqu’ils ne sont plus sur-stimulés, mais au contraire qu’ils s’ennuient qu’ils font preuve de créativité pour réussir à s’occuper.

Il en est de même pour nous !

C’est parce qu’on ressent de la tristesse, que l’on cherche à améliorer son bien-être. Il faut d’abord ressentir de la colère, de l’anxiété pour chercher à s’apaiser et à booster sa sérénité. La maladie nous permet d’apprécier d’être en pleine santé. C’est lorsque l’on a compris que la vie a une fin que l’on s’engage à la vivre pleinement.

La face « obscure » de la médaille est un chemin essentiel pour se trouver, pour découvrir toutes nos potentialités, toutes les richesses de la vie.

Alors bien sûr, je ne te dis pas de te plonger à tout prix dans la tristesse, le malheur. Non, évidemment.

Par contre, je t’invite à accepter cette face de toi-même, ce côté obscure de ta force ! (Maître Yoda sort de ce corps ). Je t’invite à accueillir la souffrance et le malheur. Car la tristesse est un sentiment naturel et sain. Il ne sert à rien de chercher à la cacher, la combattre ou pire l’éradiquer.

Un outil pour relativiser quand tout est noir

D’ailleurs, c’est en acquérant cet état d’esprit que tu apprendras à relativiser lorsque tout te semblera noir.

Car rappelle-toi : il y a toujours 2 faces à une médaille.

Alors lorsque tu te trouves englué(e) dans la tristesse, l’anxiété, la mélancolie, je t’invite à rechercher l’élément positif, la lumière qui brille dans toute cette poussière.

Je t’invite également à te rappeler une autre vérité universelle : TOUT CHANGE. Tout ce qui existe dans l’univers est en mouvement constant. Il ne peut y avoir de bonheur sans malheur, ni de malheur sans bonheur. Bonheur ne signifie pas absence de malheur!

Alors fais du temps ton allié. Autorise-toi à vivre pleinement ton émotion actuelle. Accueille ta tristesse, tes doutes, tout en acceptant que ça aussi ça changera.

Avec amour,

Barbara

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3 réflexions sur “S’autoriser à être triste, une clef essentielle au bonheur !”

  1. Ping : Apprendre à être heureux sans aucune circonstance extérieure

  2. Merci beaucoup Barbara pour tes messages et ton partage d’expérience qui me permettent de prendre de la distance par rapport à des tas de situations ! Cela me motive au quotidien en cette période de changement et de remise en question. Merci 🙂

    1. Avec grand plaisir Marie. Les périodes de changement et de remise en question ne sont pas faciles à gérer en effet. Autorise-toi à avancer un pas après l’autre et surtout prends bien soin de toi!

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