6 clefs à adopter pour se libérer du jugement des autres

En réfléchissant dernièrement à mes peurs de me lancer dans l’aventure du blog et de l’auto-entreprenariat, je suis restée particulièrement bloquée sur 2 d’entre elles :

– la peur de ne pas réussir à toucher un public

– la peur de ne pas gagner suffisamment d’argent pour en vivre

Dans les 2 cas, c’est la peur de l’échec qui ressort.

Mais comme à chaque fois en développement personnel, j’ai continué à chercher ce qui se cache réellement derrière. Car plus que la peur de l’échec, c’est la peur du jugement des autres qui me bloque.

C’est dans mes pages d’écriture libre du matin que j’ai trouvé la cause profonde.

Mes différentes expériences personnelles m’ont amenée à croire à la règle de vie suivante : pour être aimée, je dois réussir. Dans l’autre sens, cela donne comme phrase conditionnelle : si j’échoue, les autres (famille, amis, mais également les inconnus) vont me juger comme n’étant pas quelqu’un de valable.

Je comprends mieux maintenant pourquoi je suis toujours à l’affût du moindre signe d’approbation / reconnaissance ou de désapprobation / rejet dans le regard des autres.

Ainsi pour ne pas perdre cet amour, je me suis conditionnée à refuser tout échec, à devoir à tout prix réussir.

Alors ma question est simple : Comment sortir de cette dépendance affective, comment me libérer du jugement des autres face à l’échec?

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Comprendre que le jugement que je crains n'est que mon imagination, mon interprétation

Je ne peux pas savoir à l’avance ce qui va se passer dans la tête des autres, ce qu’ils vont penser. Je n’en ai pas la capacité. Et même si je pense connaître parfaitement l’autre et donc sa réaction, son jugement réel, sa vision finale pourrait bien me surprendre.

Ce que je prends pour des certitudes sont issus de mes interprétations, ma subjectivité, mes préjugés que je projette sur l’autre plutôt que d’une conclusion solide suite à une étude raisonnée.

Et forcément, étant issus de mon imaginaire, ces présomptions sont souvent erronées.

Je ne peux en aucune façon connaitre à l’avance la pensée de l’autre. Alors, je décide de me concentrer sur ce que je sais plutôt que ce que je crois, ou ce que je pense savoir. J’apprends à relativiser, à prendre de la distance face à ce que j’imagine être.

Comprendre que les autres ne sont pas des machines à jugement et que pour l'essentiel, leur jugement est bienveillant

Je ne suis pas le centre des préoccupations des autres.

Chacun a ses propres problèmes, ses propres peurs.

Personne ne passe son temps à juger les autres, on a chacun d’autres chats à fouetter.

Tout comme moi, les autres ont à faire face à leurs propres jugements, leur propre voix interne qui les rabaisse continuellement, leurs propres préoccupations.

Alors oui, juger est dans la nature humaine. C’est grâce à son jugement que l’homme a su faire face aux dangers qu’il a rencontrés. C’est grâce au jugement que l’homme s’adapte, évolue.

Alors je serai bien à un moment ou un autre soumise au jugement de l’autre. Mais bien souvent, ce jugement est bienveillant. La grande majorité des personnes au pire ne nous veulent pas de mal (c’est-à-dire n’ont aucune opinion sur nous), au mieux nous veulent du bien.

Comprendre que je ne peux pas plaire à tout le monde

Et quand bien même je suis jugée négativement, je dois comprendre que personne ne peut plaire à tout le monde.

Même si mon désir le plus cher est d’être aimée de tous, cela est impossible.

Gandhi, Martin Luther King, Nelson Mandela, Mère Teresa, …, étaient adulés par beaucoup mais ils étaient également détestés par beaucoup. Pour preuve les critiques, les enfermements, les fins tragiques, …, qu’ont subi tous ces grands hommes et femmes.

Alors, si même eux, qui ont tant contribué aux hommes, ont eu leurs nombreux réfractaires, je dois accepter qu’il y aura toujours autant d’avis que de personnes. Autant ne pas gaspiller mon énergie inutilement à chercher l’unanimité.

Comprendre que les jugements des autres face à mon échec n'engagent qu’eux

De la même façon que mes interprétations ne sont pas à prendre au pied de la lettre, les jugements des autres ne sont que le reflet de leurs croyances, de leur système de valeurs, de leurs convictions, de leurs limites et ne sont en aucun cas parole d’évangile.

Les jugements des autres n’ont rien à voir avec moi, mais au contraire, ont toujours à voir avec ceux qui les ont émises.

Ce sont leurs propres peurs qu’ils expriment, leur propre souffrance, leurs propres besoins.

De plus, je suis la personne la mieux placée pour savoir ce qui est bon pour moi. J’ai mes valeurs personnelles, ma propre histoire.

La personne qui me juge et moi avons des histoires différentes, des besoins différents à satisfaire.

Par exemple, même si pour ma famille, avoir la sécurité de l’emploi avec la rentrée financière qui va avec est une valeur essentielle à tout épanouissement, je suis pour ma part persuadée que trouver un travail qui a du sens, qui me permet d’aider les autres, même s’il est moins bien rémunéré, répondra bien plus à mon propre système de valeurs.

Comprendre que l'impact du jugement des autres est conditionné à l'importance que MOI je lui donne.

Qui sont-ils pour juger que je suis trop ceci ou pas assez cela?

Sur quelle norme se basent-ils?

Pourquoi auraient-ils plus d’importance que moi?

Si je suis touchée par le jugement des autres, je les laisse alors diriger ma vie. Je les laisse décider si je suis quelqu’un qui mérite d’être aimée en fonction de mon échec et non en fonction de ma valeur personnelle.

C’est hors de question!

Si vous vous souciez de lapprobation des autres vous serez leur prisonnier 1 n7hlb41qxtv2e0sntkagxhblx6l3d4xozi807e8ty8 6 clefs à adopter pour se libérer du jugement des autres

Ma vie m’appartient, ce n’est pas aux autres, même proches, de décider ce que je dois en faire. Je suis libre et je refuse d’être prisonnière de leurs jugements!

Je refuse de leur donner un pouvoir sur moi. Je refuse de me freiner dans mes actions par peur du jugement des autres.

Alors je décide de prendre un minimum de recul et je regarde l’impact réel du jugement des autres.

Est-il si négatif que ça?

Quelles sont les conséquences réelles de leur jugement?

Leurs jugements négatifs vont-ils réellement modifier ma vie?

Est-ce qu’il y a une vraie menace?

Quel est le pire des scénarios?

J’ai fait cet exercice sur des situations passées que j’avais très mal vécues. J’ai pu constater que souvent l’effet dévastateur auquel je m’attendais n’avait finalement pas eu lieu. Car souvent, il n’y avait même pas eu de jugements. Et lorsqu’il y a réellement eu, cela m’a plus souvent servi que desservi. Car c’était alors l’occasion pour moi de regarder ce que je pouvais améliorer. Et lorsque cela me desservait vraiment, l’impact durait tout au plus quelques jours et après tout le monde passait à autre chose.

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Comprendre que le jugement des autres révèle souvent les blessures dont je dois me libérer

Le plus important ce n’est pas ce que les autres pensent de moi, mais bien la façon dont je me perçois. Seul mon jugement compte.

Alors, pourquoi je suis autant touchée? Pourquoi j’ai autant peur de l’échec?

Si j’ai peur, c’est que cela m’affecte, cela touche un point essentiel pour moi. Alors, il est temps de passer à l’action et d’écouter ce qui se cache derrière mes sentiments et mes émotions, et ce au plus profond de moi.

Encore une fois, je me rends compte que c’est mon esprit critique qui doit être revu à la baisse.

Comme je l’ai déjà expliqué dans « je veux être optimiste face à l’adversité« , il ne tient qu’à moi de comprendre que certes j’ai échoué, mais je ne suis pas la seule coupable. Il y a toujours des circonstances extérieures à un échec. Certes, j’ai échoué, mais cela ne veut pas dire que je suis une bonne à rien qui ne mérite pas d’être aimée. Cela n’enlève rien à ma valeur. Je ne suis pas définie par mes échecs ou mes erreurs. Ma valeur va au-delà de ça. Je dois apprendre la tolérance, la bienveillance envers moi-même.

Je me rends compte que je suis à la recherche de victoires plutôt que d’être en empathie face à mes difficultés, face à mes blocages.

Je cherche l’approbation dans le regard des autres, tel un enfant à la recherche de l’approbation de ses parents, parce que je ne suis pas sûre de ma valeur, je ne suis pas sûre de mon identité, je ne suis pas sûre de mériter d’être aimée.

Alors je dis merci à ma peur de l’échec. Merci à ma peur du jugement de l’autre face à un échec. Car grâce à elle, j’ai pu grandir en conscience. Alors bien sûr, il me reste encore du travail pour améliorer mon estime personnelle. Mais grâce à ma peur, je sais maintenant qui je suis. Je sais que j’ai de la valeur et que l’échec ne me caractérise pas. Je sais que je n’ai rien à faire pour être aimée, juste à être moi. Et ça, c’est un pouvoir immense!

Votre valeur personnelle provient dune seule chose   le fait de penser que vous êtes une personne de valeur n7hlbg9neobskyawu7kmbw8ln6wv57a7d6pbfzqppc 6 clefs à adopter pour se libérer du jugement des autres

Barbara

PS : N’hésite pas à partager ce message si tu penses que cela peut aider quelqu’un.

4 réflexions sur “6 clefs à adopter pour se libérer du jugement des autres”

  1. Ping : L’erreur n°1 qui empêche d’avoir des relations harmonieuses

  2. Ping : Comment dépasser ses doutes ?

  3. Bonsoir,
    La question que tu soulèves de l’estime de soi est universelle. Qui n’a pas douté une fois de sa capacité à réussir un projet? Cela n’est pas anormal, c’est même une preuve d’humilité. Cela devient souffrance quand ce sentiment est permanent. L’estime de soi s’acquiert, se construit au fil des années, grâce à l’amour qu’un enfant reçoit, grâce à son parcours, le sentiment de se réaliser. Cela n’est pas inné. Il arrive qu’il faille même le reconstruire.
    Le regard de l’autre n’a pas ou peu sa place dans cette (re)-construction, bien au contraire.
    Ce qui compte, c’est l’envie d’essayer, et de réessayer malgré l’échec de renouveler, de persévérer. Car l’echec est l’occasion de perfectionnement, en réajustant son attitude ou son action.
    Et puis, il n’y a pas d’obligation de résultat, quand l’effort est là.J’avais lu un jour que le bonheur était sur le chemin, et pas tant dans la destination.

    1. Oui, tu as tout à fait raison. L’important, c’est d’essayer. Car en s’investissant dans des choses qui nous tiennent à cœur (par exemple, ce besoin d’estime de soi), en travaillant assidument à cet objectif (peu importe le résultat), nous allons développer notre sentiment de valeur, et donc notre estime de soi. Car on aime une personne parce qu’elle nous apporte quelque chose de bon et parce qu’on trouve chez elles des qualités qui sont essentielles à nos yeux. C’est pareil pour nous-même.
      Merci pour ton commentaire.

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