Souffrance émotionnelle : 3 clefs pour arrêter de souffrir

La Vie nous met régulièrement à l’épreuve. Chaque chemin a son défi. Chaque chemin a ses bosses, ses creux, ses virages abruptes…

Comme tout le monde, ton chemin est / a été / sera rempli d’épreuves, d’obstacles, d’ombre voire même de noirceur. Mais c’est ton chemin.

Peut-être as-tu connu des problèmes de santé ? Ou encore des problèmes de cœur ? Peut-être vis-tu des difficultés professionnelles ? Ou encore des soucis financiers ? Peut-être même as-tu été confronté(e) au décès d’un de tes proches ?

Tout comme toi, j’ai moi-aussi eu mon lot d’épreuves. Au point que pendant longtemps j’ai eu l’impression que la souffrance était un état de fait.

Mais, depuis quelques années, j’ai compris qu’il n’y a rien de plus faux. Ce n’est qu’une croyance erronée.

Voici donc 3 clefs pour t’aider à en finir avec la souffrance émotionnelle.

1- Choisir ses pensées en conscience

Notre mental a tendance à nous faire croire que la souffrance est un état de fait. En effet, de par sa construction même, notre mental est orienté « négatif ». C’est cette tendance alarmiste qui nous a maintenus en vie depuis l’apparition de l’homme sur Terre. Mais cette tendance si bénéfique au temps des hommes préhistoriques – il valait mieux être trop protectionniste que pas assez pour ne pas finir empoisonné, embroché par un mammouth ou autres réjouissances de l’époque – n’est plus si nécessaire de nos jours. Et pourtant, notre cerveau continue à nous orienter en tout temps vers le négatif plutôt que vers le positif. C’est notre tendance naturelle.

Cela signifie donc qu’arrêter de souffrir et être heureux est une décision, un choix. Cela nécessite un travail. Celui de modifier nos perceptions. Il nous faut donc apprendre à focaliser notre attention sur le positif plutôt que sur le négatif. Sur ce qui fonctionne plutôt que sur ce qui ne fonctionne pas. Sur l’abondance plutôt que sur le manque.

Même si nos pensées naturelles nous amènent à voir le négatif d’une situation, nous pouvons choisir de penser en conscience et d’orienter nos pensées vers ce qui nous fait du bien.

2- Apprendre à reconnaître le bonheur

Et plus on décidera de porter son attention sur le positif, sur l’abondance, le bonheur, plus notre cerveau nous aidera dans notre quête. En effet, une autre grande particularité du cerveau est qu’il reconnaît ce qu’il connaît. C’est pour cela que tout ce sur quoi tu portes ton attention s’amplifie. Par exemple, une femme enceinte ou qui souhaite avoir des enfants voit des femmes enceintes partout.

Cela signifie que si tu montres à ton cerveau à quoi correspond des moments de bonheur, il saura les reconnaître plus facilement à l’avenir. Et donc, de cause à effet, tu seras alors en mesure de les vivre pleinement sans passer à côté.

Il est donc essentiel d’apprendre à notre cerveau à reconnaître le bonheur. Cela passe encore une fois par la conscience. Apprendre à identifier ces petits moments de bonheur que l’on est régulièrement amené à vivre dans une journée.

Le sourire d’une caissière à un supermarché.

Une discussion entre amis.

Un moment de détente en famille. 

Un bon livre.

Bref, tous ces petits moments que l’on vit sans y porter d’attention.

La Vie sait nous émerveiller à chaque instant. Il nous appartient de rester à l’écoute de toutes ces pépites de bonheur, de tous ces moments privilégiés qui apparaissent même aux plus sombres moments de la tempête.

Un exercice bien connu pour apprendre à ton cerveau à reconnaître le bonheur est de lister chaque jour 3 moments de gratitude. L’apprentissage du bonheur est une affaire de tous les jours. C’est pourquoi exprimer quotidiennement notre gratitude pour 3 instants de bonheur nous permet de dire à notre cerveau « Regarde ! C’est ça le bonheur ! ».

3- Développer sa patience et sa résilience

Tout passe. Tout se transforme. C’est le cycle naturel de la vie. Comme toute chose de la vie, rien n’est immuable. Il en est de même pour ces moments difficiles. Le temps est donc un facteur important pour réussir à dépasser les épreuves que la vie nous met sur notre chemin.

Mais, ce n’est pas le seul. Le lâcher-prise et la confiance absolue en ta capacité à sublimer les épreuves sont 2 forces également importantes.

Tes périodes d’ombre ou de noirceur sont des périodes à accepter comme faisant partie de ton cheminement. Accueillir avec bienveillance ces périodes de contraction est nécessaire pour ne pas entrer en résistance. Car comme le dit si bien l’adage,

ce à quoi je résiste persiste et ce à quoi je fais face s’efface.

Car ce qui fait mal, c’est la résistance que ton mental t’impose, issue de la différence entre ce que tu crois être la norme ou que tu penses pourvoir supporter et la réalité que tu vis.

C’est tout à fait normal d’être touché par des expériences difficiles. Mais il ne tient qu’à toi de décider de continuer à ressasser l’événement, à t’accrocher à ta douleur jusqu’au point d’en souffrir émotionnellement ou au contraire à lâcher prise pour avancer.

Alors oui, ce n’est pas facile de cheminer en conscience et de vivre toutes les expériences ou les défis que tu rencontres.

Aussi, pour t’aider à dépasser tous les obstacles, tu dois prendre conscience que la Vie te donne ce dont tu as besoin pour grandir chaque jour un peu plus. Il est important que tu prennes conscience qu’il y a un sens dans tout ce que tu vis, et surtout là où il semble ne pas y en avoir. Chacune de nos expériences, bonnes ou mauvaises, permettent de mieux nous comprendre et le plus souvent d’emprunter le chemin qui nous correspond le mieux. A nous de voir en chaque situation la possibilité de grandir et de prendre la meilleure direction pour nous. La Vie sait nous enseigner ce que l’on est prêt à intégrer. C’est pourquoi inclure tes périodes de contraction dans ton expérience de la vie lui donne un sens et te permet d’avancer sur ton chemin et de continuer à grandir.

Un de mes mentors en ce qui concerne la résilience est Ralph Waldo Emerson, qui a perdu son épouse à l’âge de 27 ans, puis quelques années plus tard, après un remariage, a perdu son fils alors âgé de 2 ans. Je souhaite donc te partager un extrait de son essai Compensation qui aborde à merveille cette notion de résilience :

« Cependant, après de longs intervalles, l’intelligence arrive à comprendre, elle aussi, les compensations du malheur. Une fièvre, une mutilation, la perte d’amis ou de richesses semblent au premier abord un mal sans remède possible et sans soulagement efficace. Mais les années nous révèlent infailliblement la force profonde du remède qui se cache sous tous les faits. La mort d’un ami cher, d’une femme, d’un frère, d’un amant, qui ne semblait d’abord que privation, prend, quelque temps après, l’aspect d’un guide et d’un bon génie ; car ces pertes opèrent ordinairement une révolution dans la vie, terminent une époque d’enfance ou de jeunesse qui attendait le moment favorable pour être close, brisent des occupations habituelles, certaines manières de vivre, certaines habitudes, et permettent d’en former de nouvelles plus conformes au développement du caractère. Elles engagent ou forcent à former de nouvelles connaissances, à recevoir de nouvelles influences qui se trouvent être de la plus grande importance pour les années à venir. »

Pour conclure, j’aimerais te partager un mantra qui m’accompagne dans chaque moment difficile pour me rappeler à quel point je ne suis pas ma souffrance.

La douleur est inévitable mais la souffrance est optionnelle oabp4a5m8gz4h45qqo4tzegdw58mi2waxqhukh16ko Souffrance émotionnelle : 3 clefs pour arrêter de souffrir

J’aime cette différence entre la douleur et la souffrance. Cela me rappelle que je peux choisir en conscience de ne pas souffrir. Ce mantra me redonne mon entière responsabilité et mon pouvoir.

Par exemple, avoir mal physiquement est bien évidemment inévitable. Pour autant, c’est lorsque mes pensées tournent en boucle sur cette douleur, c’est lorsque je m’oppose à ce qui est, que cette douleur se transforme en souffrance émotionnelle.

Et il en est de même pour tout type de douleur. Il ne peut pas y avoir de vie sans douleur. Car la douleur est le prix de la vie.

La douleur suite à la mort d’un être cher. La douleur suite à un licenciement. Ou encore la douleur suite à un divorce… Toutes ces douleurs font parties du processus de guérison. Il ne faut surtout pas chercher à les fuir. Au contraire, il est tout à fait sain de ressentir ces émotions. Par contre, les voir s’installer au point de se transformer en souffrance émotionnelle doit être un point de vigilance. C’est le signe que nous attisons notre douleur par nos pensées.

J’espère que ce mantra saura te guider autant qu’il me guide dans mes périodes de noirceur.

D’ailleurs, n’hésite pas à nous partager dans les commentaires tes propres mantras. J’ai hâte de les lire !

Avec amour,

Barbara

Si tu souhaites aller plus loin sur ce sujet de la souffrance, je te propose de télécharger gratuitement mon guide « Les 10 règles d’or pour arrêter de souffrir et enfin se sentir en paix« .

Je t’y explique comment ne plus vivre dans le passé. Ou bien comment ne plus rester bloqué dans tes blessures. Et bien d’autres choses !

10 réflexions sur “Souffrance émotionnelle : 3 clefs pour arrêter de souffrir”

  1. Merci barbara tes messages sont subliment de vérité et de simplicité.
    Merci pour ce beau message sur la résilience.
    Merci pour les mots qui aident à soigner nos maux.
    Belle journée .claudie

  2. Manon Dussault

    Bonjour Barbara, mon mantra est :  » Je salue et affirme la vie comme étant le foyer de tout le bien et j’accueille le bonheur avec bienveillance d’où qu’il vienne et sous quelque forme qu’il se présente. » Je l’ai trouvé dans une de mes lectures. Je ne me souviens pas de l’auteur. Merci pour tes conseils. Cordialement,

    1. Bonjour Manon,
      Merci d’avoir partagé ton mantra qui me parle énormément. J’aime en particulier cette notion d’accueillir le bonheur quelque soit la forme qu’il prend.
      C’est très bien dit!
      Très belle journée

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