Se libérer de ses émotions négatives

Il est communément admis que le bonheur est une quête universelle. Nous voulons tous être heureux ! Peu importe ce que chacun met derrière le mot bonheur, nous voulons tous atteindre notre version du bonheur. D’ailleurs, les livres de développement personnel fleurissent de plus en plus dans nos librairies. Les ateliers de méditation sont de plus en plus remplis.

Et pourtant, l’état de la société se dégrade. Une étude menée en 2015 par l’Ipsos montre des Français moroses quant à leur niveau de bien-être. Un bien-être qui est perçu comme une préoccupation forte mais difficilement atteignable. Le temps leur manque. Le stress domine. Leur état de santé les préoccupe fortement… 

Une recherche scientifique menée récemment par l’American Psychological Association émet une théorie à ce sujet.

Et si on essayait trop d’être heureux ?

Le bonheur est de plus en plus mis comme une obligation, un but. On veut être heureux coûte que coûte. On finit alors par nier notre droit à la fragilité, à la souffrance face aux revers de la vie, comme je te l’explique dans mon article La quête du bonheur est-elle vaine ?

Avant d’aller plus loin, je te propose de retourner aux basics, à savoir la définition du mot bonheur. Le bonheur est un état de contentement ou de satisfaction continu. De par sa définition même, le bonheur apparait donc comme quelque chose de durable.

Et c’est bien cette durée qui est problématique. Nous vivons tous un jour ou l’autre des difficultés. Des événements de vie qui nous amène à ressentir de la négativité. Un licenciement. Une maladie. Une dispute avec une amie. Une séparation avec son conjoint. La liste peut être longue car les circonstances sont nombreuses. Et personne n’est exempté de souffrance. Les circonstances durent plus ou moins longtemps, sont plus ou moins dures, mais elles sont bien là pour tous.

Et face à ces événements douloureux, la réponse la plus universelle consiste à :

1.

Les combattre.  Lutter coûte que coûte pour amener de la lumière. Partir de toutes nos forces en quête du bonheur. Tout faire pour avoir la force d’être heureux malgré tout.

2.

Les refouler. Les nier. Les glisser sous le tapis de la conscience. On fait comme-ci rien ne s’était passé. On n’a pas vécu d’échec, de critique, de peur, de prise de bec… C’est l’éternel « Je vais bien, tout va bien ».

Dans les deux cas, le besoin sous-jacent est le même. Surtout ne pas ressentir ce qui fait mal !

J’ai récemment eu une discussion avec une amie. Je lui ai expliquée l’importance d’écrire ses pensées afin de mettre de la conscience sur celles-ci. Un outil que je recommande particulièrement pour cela est l’outil des pages du matin que je détaille ici. Je l’ai sentie dans un premier temps réticente face à cet exercice. J’ai compris ensuite que la peur sous-jacente était d’être en contact avec les émotions négatives qui risquaient de surgir.

Et pourtant, que cela soit de combattre nos émotions négatives ou de les refouler, cette réponse entraine plusieurs vrais dommages :

Une augmentation de la rumination. Pendant longtemps, j’ai combattu mes émotions. Mais je me retrouvais alors à ruminer encore et encore la cause de mon mal-être. « Mais comment a-t-il osé me faire ça ? Mais pourquoi il faut que ça tombe toujours sur moi… » Toute cette négativité que je conservais en moi tournait en boucle du soir au matin et du matin au soir jusqu’à me réveiller dans la nuit par des insomnies à répétition. J’étais alors totalement épuisée. Épuisée physiquement, nerveusement et moralement. Plus les jours passés, plus je chutais dans un état dépressif toujours plus prononcé. Il m’a fallu du temps pour comprendre que résister aux émotions, leur dire non, les fuir était la cause de ma souffrance.

Le retour du boomerang. Tout ce qui est refoulé dans la conscience se retrouve un jour ou l’autre à nouveau dans notre réalité. N’as-tu jamais eu l’impression de revivre encore et toujours les mêmes situations. On tombe, par exemple, sans arrêt dans des relations chaotiques, que cela soit personnellement ou professionnellement. Là encore, il m’a fallu du temps et beaucoup de souffrance pour comprendre que la vie me fait revivre encore et encore les mêmes expériences jusqu’à ce que je me libère de mes croyances, de ma blessure initiale. La vie est un processus de libération. Les situations vont donc se répéter sans fin jusqu’à ce que tu apprennes à te libérer de ce qui te cause souffrance.

Alors comment réussir à se libérer de toute cette souffrance emmagasinée ?

Pour cela, il est important de t’ouvrir à tes émotions, les observer avec curiosité, les laisser te traverser. Et ce, quelle que soit l’émotion. Nous sommes tous bien sûr plus enclins à le faire lorsque l’émotion est « positive ». Mais il est également essentiel de le faire lorsque l’expérience est douloureuse. Car c’est la seule façon de te libérer de toutes les blessures stockées. Il est important de comprendre que notre corps a une mémoire. Toutes nos émotions refoulées se stockent dans le corps qui garde la blessure en mémoire. Pour se libérer de cette blessure, il est donc essentiel de revenir au corps pour libérer la charge énergétique stockée.

Et cela passe par observer pleinement et en conscience les ressentis physiques issus de tes émotions.

Deviens curieux de ce que tu vis. De ce que tu ressens. Sens-tu une douleur dans le bas du ventre ? Des palpitations ? Une douleur dans le dos ? Tes jambes qui flageolent ?…

Vis pleinement tes ressentis jusqu’à ce qu’ils disparaissent. Tu verras qu’en fin de compte, ce que tu as pris pour quelque chose d’insupportable n’est finalement pas insurmontable. Ce ne sont que des vibrations dans le corps.

Maintenant, avant de te laisser, j’aimerais te partager un point essentiel. Pour réussir à vivre pleinement tes émotions, il est important de comprendre que la vie, c’est 50% de bonheur et 50% de malheur. C’est 50% de joie et 50% de tristesse.

C’est la dualité de la vie.

Il faut connaître la maladie pour apprécier la santé. Il faut de l’ombre pour laisser briller la lumière. On ne peut pas avoir conscience du bien si on ne fait pas l’expérience du mal. On ne peut pas connaitre le positif sans connaitre le négatif.

Tout est complémentaire.

Le bien n’existerait pas sans le mal et vice versa.

Alors, pourquoi lutter contre tes émotions négatives alors qu’elles font de toi un être vivant ?

Il est important d’accepter que de te sentir malheureux(se) est tout à fait normal. Et sain puisque c’est ainsi que tu pourras entamer ton processus de libération comme on vient de le voir.

Je t’invite alors à vivre pleinement. A ressentir en conscience toutes tes émotions et tous tes ressentis corporels. A accepter que la vie c’est 50/50 : 50% de positif et 50% de négatif. Et c’est ça qui fait de toi un être humain.

Dis-moi dans les commentaires si cela fait écho en toi. Raconte-moi ce que tu as ressenti lorsque tu as observé les ressentis corporels de tes émotions. As-tu ressenti du bien-être par la suite ?

Et surtout, n’hésite pas à faire suivre cet article à toute personne de ton entourage qui est actuellement en lutte avec ses émotions négatives. C’est ainsi que tu pourras l’aider à avoir la prise de conscience qui l’amènera vers du mieux-être.

Bon cheminement vers toi,

Avec amour,

Barbara

Visuel de loffre bis Se libérer de ses émotions négatives

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