Comment s’aimer soi-même

Hier, lors de l’inscription à un groupe Facebook, une des questions d’entrée était « Es-tu plutôt gentil(le) ou méchant(e) ? ».

Dans un premier temps, j’ai été tentée de remplir « gentille évidemment, ou en tout cas c’est comme ça que je me vois ». Car après tout, ce que je pense être gentil peut être perçu par un autre comme un comportement méchant vu que nous sommes dans un jugement de valeur…

Mais en prenant le temps de la réflexion, j’ai effacé ma réponse pour écrire « les 2 car ma voix critique est plutôt, voire carrément, méchante avec moi ».

Et toi, est-ce que toi-aussi tu l’entends cette voix critique qui te rabat les oreilles à grands coups de :

« Tu n’es pas assez bien pour réussir ! »

«  Regarde-toi comme tu es grosse, on dirait une baleine ! »

« Pour qui tu te prends à croire que tu peux être heureuse ? »

« C’est normal qu’il te rejette, tu n’es pas la plus belle, ni la plus intéressante ! »

C’est incroyable cette dualité que nous avons à être gentil(le) envers les autres et méchant(e) envers nous-même.

Comme si nous ne méritions pas nous aussi des paroles aimables, encourageantes, stimulantes.

Comme si nous ne méritions pas nous aussi la gentillesse.

Comme si nous ne méritions pas de nous aimer.

Car tout vient de là. On ne s’aime pas.

Je te propose un petit exercice. Rappelle-toi la dernière fois où tu t’es dit : « bravo, tu peux être fier / fière pour ce que tu as fait. Tu es formidable. Tu es beau / belle. Tu es parfait(e) ».

Cela remonte à loin n’est-ce pas ?

Je parie même que, si tu réussis un projet qui te tient particulièrement à cœur, face aux félicitations des autres ou même dès que tu sens monter la fierté en toi, tu te dis immédiatement : « ok j’ai réussi mais bon…

… j’ai eu de la chance

… ce n’était pas si difficile

… on m’a bien aidé. »

Ainsi, même en cas de réussite, même en cas de victoire, tu te rabaisses.

Je le dis souvent mais j’adore observer mes enfants.

J’en ai un de 8 ans et un autre qui entre dans la préadolescence. Déjà entre les deux, je peux voir des différences flagrantes de comportements.

Quand le plus jeune réussit, je vois toute la joie, toute la fierté, tout l’amour de soi éclairer son visage. Je suis sûre que dans sa tête, les personnages Joie, Fierté et Amour doivent danser au son de « We Are The Champions ». Si tu as vu le dessin animé Vice-Versa, tu dois voir de quoi je parle. Autrement, je te conseille de regarder cette petite merveille d’humour, d’originalité et d’émotion.

Quand c’est mon pré-ado qui réussit, un léger sourire apparait, l’esquisse d’une joie et d’une fierté naissantes mais au même moment, il nous regarde, nous les adultes, pour être sûr qu’il peut bien exprimer ce qu’il ressent. Comme si l’amour de soi était subordonné au regard des autres.

Et cela s’empire en grandissant car nous, les adultes, avons tendance à ne fêter plus que les victoires que nous jugeons suffisamment dignes d’être fêter (et il y en a peu !), tout en gardant dans notre tête le personnage Oui-Mais en perturbateur d’ambiance.

Alors, petit à petit, on perd confiance en nous. On perd l’estime de nous-même. On développe de la peur, qui est souvent due à un manque de confiance en soi, et de la tristesse. C’est incroyable de voir comme le monde des adultes est gris, terne et triste, là où le monde des enfants est lumineux, agréable et joyeux.

Et là différence vient de l’amour de soi.

Le remède aux maux des adultes tient en 3 mots S’AIMER SOI-MÊME.

ARRÊTONS DE CROIRE QUE …

… nous ne sommes pas suffisants

… nous ne méritons pas ce que nous désirons

… nous dépendons de ce que les autres pensent ou disent de nous

Les mots ont un pouvoir créateur immense, celui de créer la vie que nous souhaitons.

Chaque pensée, chaque phrase prononcée est une affirmation. Qu’elle aille dans le sens de notre bien-être ou de notre mal-être, elle reste une affirmation.

Or, toute affirmation ouvre la voie de la transformation.

Alors les questions à te poser sont les suivantes :

Veux-tu te transformer positivement ou négativement ?

Veux-tu t’accepter tel(le) que tu es ou continuer à souffrir de manque ?

Veux-tu reprogrammer les croyances négatives de ton subconscient ou continuer à croire ta voix critique ?

Veux-tu être libre de ressentir ce que tu veux ou dépendant(e) du regard des autres ?

Toi seule a la réponse à ces questions. Mais si tu décides de te tourner vers le positif, alors suis-mon conseil et apprend à t’aimer.

Cela passe par arrêter de te cacher à toi-même et apprendre à te connaitre vraiment : savoir qui tu es, ce que tu veux. En gros, partir à la découverte de toi-même.

Rappelle-toi la dernière fois que tu es tombée amoureuse. Mises à part quelques exceptions, cela a pris du temps. Le temps de bien connaître ton partenaire. Le temps d’apprendre qui il / elle est vraiment. Le temps d’accepter toutes ses différentes parties, les manies, les petits défauts ainsi que les merveilleuses qualités, qui font de l’être aimé un être d’exception.

Ce temps de la découverte est primordial pour installer une relation qui dure.

Cela passe aussi par t’aimer sans condition.

T’es-tu dit : « je pourrais tomber amoureux(se) de lui / d’elle que s’il/elle perd 10 kilos » ? Ça sonne absurde n’est-ce pas ? Et pourtant c’est ce que tu fais lorsque tu penses devoir (à cocher en fonction de tes attentes) :

Devenir riche

Obtenir le job de tes rêves

Être en couple

Perdre du poids

avant de t’autoriser à t’aimer.

Cela passe également par ne pas conditionner ton amour au regard des autres. Les autres n’ont de pouvoir, sur ce que tu dis ou penses, que si tu leur en donnes.

Dans ta relation amoureuse, as-tu attendu d’avoir l’aval de ton père, ta mère, ta meilleure amie, ton meilleur pote, ton voisin, ton collègue de travail,…, avant de t’autoriser à tomber amoureux(se) ? Je ne pense pas.

Il doit en être de même pour l’amour de soi. Personne ne doit nous empêcher de nous aimer nous-même. Ni les autres, ni notre petite voix critique issue de nos croyances ou expériences passées.

Alors pour finir, j’ai une question à te poser.

Imagine-toi en train d’effeuiller une pâquerette en répétant la ritournelle : « Je m’aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout ».

Sur quelle partie de la phrase décides-tu de t’arrêter ?

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