Estime de soi : 4 conseils que j’aurais aimé avoir enfant

Ah, la rentrée des classes !

Je ne sais pas pour toi, mais cette période a toujours été pour moi synonyme de stress et d’angoisses.

De nature hypersensible, la rentrée des classes m’a toujours plongée dans un mal-être que j’avais beaucoup de mal à supporter.

J’avais peur du contact avec les autres enfants. Allaient-ils m’apprécier ou me rejeter ?

J’avais peur du contact avec les professeurs (et les pions également). Allaient-ils m’apprécier eux-aussi ?

J’avais peur de ne pas réussir scolairement. Vais-je être à la hauteur de ce qu’on attend de moi ?

Et puis, la nouveauté, le bruit incessant, les expressions angoissées sur le visage de mes camarades, tout ceci m’occasionnait une forte émotivité que me troublait particulièrement.

En fait, avec le recul, je me rends compte que je manquais tellement d’estime de moi que j’étais sans cesse sur la défensive. Je prenais mal les remarques des autres, me braquais à la moindre critique. Je me sentais blessée au plus profond de moi-même à la moindre erreur, au moindre échec.

Du coup, après avoir déposé mon ainé pour sa rentrée en 4ème, je me suis demandée : « Si on m’offrait la possibilité de retourner au collège, est-ce que j’y retournerais ? » La réponse qui est immédiatement venue est OUI, à condition que j’amène avec moi les conseils qui m’ont aidée à dépasser le manque d’estime de soi.

clef n°1 : Nous n’avons pas à nous conformer aux étiquettes posées

Pendant longtemps j’ai cru que je n’étais pas assez… Pas assez belle, pas assez mince, pas assez compétente…

Ou à l’opposé, je me trouvais trop… Trop fatiguée, trop nerveuse, trop « soupe au lait », trop susceptible, trop sensible…

En fait, on grandit tous avec des étiquettes qui nous collent à la peau et nous emprisonnent dans un rôle qui n’est pas le nôtre.

Mais le mal va plus loin… Souvent, nous réagissons avec notre entourage sur le même mode de fonctionnement. On a alors tendance à les mettre dans des cases qui les condamnent à agir comme on s’attend qu’ils le fassent.

Notre vie, et celle des autres, doit alors suivre un manuel de règles, de représentations toutes personnelles.

Et tout débordement, tout manquement à ce manuel entrainent automatiquement  une condamnation. Un jugement intempestif. Une mise au rebut !

Nous lions alors toute notre vie émotionnelle à savoir si, oui ou non, notre manuel d’instructions est respecté. Nous donnons aux autres un pouvoir sur notre propre vie, ce qui entraine automatiquement une baisse importante de notre propre estime de soi.

Il m’a fallu du temps pour comprendre que, par mon existence même, je suis un être d’exception.

Que la seule chose que je dois m’autoriser à faire, c’est laisser exprimer et incarner la personne exceptionnelle que je suis.

La laisser briller.

Oser montrer mes forces, mes talents.

M’autoriser à être moi-même au beau milieu des autres. Et autoriser les autres à être eux-mêmes au beau milieu de tous.

Enfin, accepter que tout le monde ait la capacité et la liberté de se comporter comme il le voudrait. Moi, y compris. Il n’y a rien que je ne doive faire. Il n’y a rien que quelqu’un d’autre ait à faire. Nous avons juste à être !

C’est lorsque j’ai été prête à laisser aller mes attentes basées sur ces croyances, ces étiquettes posées que j’ai pu créer la meilleure vie que je pouvais. A savoir, une vie qui ne dépend pas du comportement ou des attentes de quelqu’un d’autre. En résumé, une vie où je n’ai pas besoin de changer les autres pour me sentir mieux. 

clef n°2 : Tout ce que nous avons besoin pour notre bonheur est déjà en nous

Étudiante, j’ai longtemps pensé qu’il me fallait avoir une certaine note, une certaine appréciation pour être heureuse. Ensuite, une fois adulte, c’était l’atteinte de mes objectifs de carrière qui devait m’apporter du bien-être.

Pour d’autres, l’absence de couple, d’enfants est un frein indéniable au bonheur.

En fait, dans tous les cas, la situation est la même. On attend que l’extérieur comble un manque intérieur.

Or, il est important de comprendre que tout ceci n’est qu’une illusion. La raison pour laquelle nous voulons atteindre, ou avoir, tel ou tel objectif est liée aux sentiments que l’on pense ressentir une fois l’objectif atteint. Mais encore une fois, il faut se rappeler que c’est notre pensée qui provoque nos sentiments, nos émotions. Ce ne sont pas les événements qui nous arrivent qui modèlent notre vie et ce que nous devenons, mais le sens que nous leur donnons, l’interprétation que nous en faisons.

Des pensées positives mènent à des sentiments positifs. Des pensées négatives mènent à des sentiments négatifs. Et des pensées très négatives mènent à des sentiments très négatifs.

Même si cela peut sembler perturbant dans un premier temps, je t’invite vraiment à voir ce principe de vie comme une immense opportunité de changement. Car cela te permettra de reprendre les rênes de ta vie. Nous sommes les seuls à avoir un pouvoir sur notre vie car nous sommes les seuls à pouvoir contrôler nos pensées. Changeons nos pensées et notre vie se transformera naturellement.

Les portes du changement s’ouvrent d’abord de l’intérieur et nos véritables changements auront leurs répercussions naturelles et se verront à l’extérieur.

Notre bonheur ne vient que de nous.

Nous avons tous en nous une mine d’or dont on peut extraire tout ce dont on a besoin pour vivre dans la joie et l’abondance. Et cette mine d’or s’appuie sur les pensées que nous avons de nous-même.

Aussi, pour m’aider, au jour le jour, à booster mon estime de soi, j’ai appris à ne plus me focaliser sur le manque, mais au contraire, sur toute la richesse qui se trouve déjà en moi.

Si tu en as marre d’être triste sans raison, je t’invite à découvrir le programme gratuit « 7 jours gratuits pour booster sa joie de vivre ». A l’aide d’exercices journaliers, nous travaillerons à mettre petit à petit ton mental au repos, à diminuer tes saboteurs internes pour aller vers plus de joie de vivre au quotidien.

clef n°3 : Les choses qui nous stressent n’ont généralement pas d’importance

Il fut un temps où le danger était partout. Les hommes, pour survivre, n’avaient pas d’autres solutions que de développer un sens inné du risque. La peur étant alors un mécanisme de survie essentiel.

Mais ce temps est loin de nous maintenant. Peu d’entre nous se trouvent face à un danger de vie ou de mort. Et pourtant, nous continuons à nourrir notre peur comme si notre vie en dépendait. Nous avons peur de prendre la parole en public. On a peur du regard des autres. Peur de défendre notre point de vue. Or, notre immobilisme rabaisse d’autant notre propre estime de nous.

Aussi, face à notre réaction instinctive de survie dictée par notre cerveau reptilien, il est essentiel d’apprendre à relativiser. Adopter une perspective plus large. Apprendre à distinguer l’essentiel de l’accessoire.

Se demander si, ce qui nous stresse, ce qui nous semble si important, aura des impacts sur notre vie dans 1 mois ? Dans 1 an ? Dans 5 ans ? Bien souvent, tu te rendras compte que la réponse est NON !

J’aime beaucoup cette citation de A.P.J. Abdul Kalam qui dit :

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Je t’invite donc à développer l’attitude d’un aigle quand survient la peur, le stress. Demande-toi « Est-ce que cela aura de l’importance dans 5 ans ? ».

Si la réponse est non, trouve en toi les 20 secondes de courage nécessaires pour faire le premier pas vers ta peur. Tu n’as pas à développer un courage à toute épreuve. La peur s’efface d’elle-même lors de la mise en action.

Par contre, si la réponse est oui, porte-lui alors toute ton attention. Ne cherche pas à la fuir, à la combattre. Deviens curieux de ce qui se cache derrière ta peur. Deviens conscient(e) des besoins cachés par ton émotion. Car c’est en te libérant de tes blessures que tu t’autoriseras à laisser briller la personne exceptionnelle que tu es.

clef n°4 : Se donner la permission de se tromper

Pendant longtemps, j’ai eu un tel degré d’exigence envers moi-même que je ne m’autorisais pas à échouer. J’avais sans cesse peur d’être rejetée. Des remarques négatives, des critiques, même constructives, étaient vécues comme un blâme. J’avais sans cesse peur de ne pas être à la hauteur. Peur d’être considérée comme une incapable. Peur du regard des autres.

Il m’a fallu du temps pour comprendre que cette peur cachait un fort besoin de plaire en permanence.

Encore une fois, j’attendais des autres qu’ils m’apportent l’amour que je ne me donnais pas moi-même.

Je vais peut-être te décevoir mais je ne crois pas que l’amour de soi puisse survenir d’un coup de baguette magique. Je pense que c’est un état qu’il faut apprendre à développer pas après pas, petit à petit, en toute bienveillance. Et cela commence par s’autoriser à échouer. Comprendre que tout apprentissage passe obligatoirement par une phase d’erreurs. Que pour devenir sûr de soi, il est nécessaire de passer par une étape où l’on n’est pas sûr de soi. Mais, cela ne fait pas de nous une personne qui a moins de valeur. Au contraire, cela fait de nous un être humain qui mérite d’être aimé en toute circonstance.

Et ainsi, plus j’ai développé mon aptitude à être confortable avec l’échec,

plus je me suis autorisée à essayer, à apprendre de mes erreurs,

plus j’ai développé la confiance que quoi qu’il arrive je saurai toujours me relever avec bienveillance et amour,

et plus je me suis inscrite dans un cercle vertueux qui a boosté mon estime de soi.

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Alors voilà. Si je dois retourner sur les bancs de l’école, j’aimerais emporter avec moi ces 4 principes de vie qui m’ont permis de développer ma sérénité, mon estime de soi, ma joie de vivre. Ces pratiques me permettent jour après jour d’en finir avec les répercussions négatives de mon manque d’estime de soi : conflit avec mon entourage, déprime, perte de confiance, problèmes de santé… Au contraire, elles me permettent de laisser briller la personne exceptionnelle que je suis.

Et toi ? Qu’en est-il pour toi ? Est-ce que le souvenir de l’école te procure du bien-être ou au contraire ramène en mémoire beaucoup de souffrance, de négativité ? J’ai hâte d’échanger avec toi sur ce sujet.

N’hésite pas à partager mon article aux personnes de ton entourage qui pourraient en avoir besoin. Car c’est en agissant ainsi que l’on construira tous ensemble un monde d’épanouissement pour tous !

Avec amour,

Barbara

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3 réflexions sur “Estime de soi : 4 conseils que j’aurais aimé avoir enfant”

  1. Bonjour Barbara,
    Moi, à partir du dimanche midi, j’appréhendais le lundi matin quand je retournerai à l’école.
    Je n’étais plus qu’angoisse et anxiété.
    C’est sûr que si je n’avais pas eu autant peur d’échouer, j’aurais mieux vécu les dimanches après-midi de enfance.
    Mais c’était une autre époque.

    1. Merci Catherine pour ton commentaire.
      Oui, la vie serait différente si on la revivait avec nos connaissances actuelles. Il y aurait alors beaucoup moins de stress et bien plus de joie de vivre!
      Très belle journée

  2. Ping : Et si on apprenait à échouer pour mieux s’épanouir !

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