Comment sortir de ses conditionnements et reprendre le contrôle de sa vie ?

Depuis des années, les Hommes se battent pour acquérir plus de liberté dans leur vie.

  • Pouvoir manger à sa faim.
  • Avoir la liberté d’expression.
  • Pouvoir aimer qui on veut.
  • Choisir d’avoir ou non des enfants.
  • Être financièrement indépendant.

Tous ces combats sont essentiels. Ils ont permis et permettent encore de grandes avancées pour les hommes et les femmes dans la satisfaction, entre autres, de leurs besoins fondamentaux (manger, boire, sécurité, …).

Mais à mes yeux, il reste tout un pan de la liberté à construire : la liberté d’être soi-même en toute circonstance.

As-tu déjà eu la sensation que certains de tes comportements t’échappaient totalement ?

Par exemple, tu rentres du travail le soir, et à peine arrivée à la maison, tu te retrouves avec un verre de vin entre les mains ou une tartine pain-beurre dans la bouche.

Ou encore, tu finis ton repas et tu allumes une cigarette par automatisme.

D’autres fois, tu apprends une mauvaise nouvelle et tu te plonges dans le travail pour oublier.

Ton enfant fait une bêtise… et tu exploses de colère alors même que tu sais au fond de toi que ce n’est qu’une broutille.

Ou bien, tu as un travail à rendre et pourtant tu ne peux t’empêcher de procrastiner.

Dans ces exemples ci-dessus, c’est comme si ta réaction était plus forte que toi. Un automatisme. Une habitude. Et même si ces comportements t’agacent, te nuisent, tu ne peux pas t’empêcher de les avoir. Tu te trouves même des excuses justifiant tes réactions!

Et c’est normal !

Pour de nombreux spécialistes de l’apprentissage, nos réactions comportementales sont dues, pour l’essentiel, à 2 grands types de conditionnements : les conditionnements en réponse à un stimulus et les conditionnements en fonction d’une conséquence envisagée.

Je t’explique tout ça dans cet article et je te montre comment reprendre le contrôle de ta vie pour ne plus réagir mais agir en conscience.

2 conditionnements à la base de qui nous sommes

Les conditionnements en réponse à un stimulus a été mis en avant par Ivan Pavlov. Ce physiologiste russe du début du 20ème siècle a mis au point la théorie du réflexe conditionné, ou réflexe de Pavlov.

L’expérience réalisée a été la suivante.

Tous les jours, Pavlov a fait sonner une cloche avant de nourrir son chien. Au bout d’un certain temps, le chien a associé le bruit de la cloche à son repas. Alors, dès qu’il entendait la cloche, il se mettait à saliver et ce même si aucune nourriture ne lui était donnée.

Cela signifie qu’un stimulus quelconque – ici la cloche – provoque un réflexe physiologique – la salivation.

Cela est vrai pour ce chien. Mais il en est de même pour nous, les êtres humains. Car à force de les avoir répétés sur des mois voire des années, nous sommes dotés d’habitudes comportementales, de différents réflexes conditionnés.

Ainsi, telle situation entraine telle réaction de notre part !

Les conditionnements en fonction d’une conséquence envisagée a, quant à lui, était découvert par le psychologue Skinner. Selon ces conditionnements, nos comportements sont influencés par les conséquences que provoqueraient ces mêmes comportements sur l’environnement. Dans ce cas, si les conséquences de nos comportements sont positives, nous serons plus enclins à répéter nos comportements. Mais à l’inverse, si les conséquences de nos comportements sont négatives, nous aurons alors tendance à éviter de répéter nos comportements.

Ainsi, telle conséquence entraine tel comportement de notre part !

Ces conditionnements nous ramène aux 2 composants qui motivent toutes nos actions : la recherche du plaisir ou l’évitement de la douleur. Tout ce que nous faisons dans notre vie, tout ce que nous ne faisons pas, est lié à la douleur ou au plaisir que nous pensons ressentir.

C’est ainsi que nos comportements ont été conditionnés par la douleur ou le plaisir ressentis depuis notre enfance. Des paroles encourageantes reçues par un professeur. Ou encore, des relations difficiles avec des camarades de classe. Ou bien, des moqueries répétées sur notre physique…

Tous ces conditionnements, qu’ils soient en réponse à un stimulus ou en fonction d’une conséquence envisagée, contribuent à former la personne que nous sommes aujourd’hui. Mais alors, est-il possible de sortir du carcan de ces réactions conditionnées ?

Mettre de la conscience sur nos réactions conditionnées permet de changer notre mode de fonctionnement

Comme nous venons de le voir, nos comportements sont pour la plupart tellement automatiques qu’ils nous échappent. De plus, dans bien des cas, nous agissons par habitude, soit inconsciemment.

Aussi, pour changer nos schémas comportementaux, nous devons en tout premier les reconnaître. Cette mise en conscience est la première étape pour se libérer du carcan des réactions conditionnées.

Pour cela, un vrai travail d’état des lieux sera nécessaire. Ce travail s’effectuera, encore une fois, par de l’auto-questionnement.

Quels sont les comportements actuels qui ne me conviennent pas et que je souhaite changer ?

Quels sont les déclencheurs qui ont été à l’origine de ma réaction ?

Pourquoi ai-je agi de la sorte ?

Quelle émotion ai-je associée à cette action ? De la douleur ? Du plaisir ?

Attention, ce travail de mise en conscience doit se faire sans jugement aucun. Car nous faisons, ici, un simple état des lieux tel un observateur passif mais réaliste. Nous n’avons pas à juger nos réactions. Et nous n’avons pas à nous blâmer de ce que nous faisons. Cette absence de jugement est vraiment nécessaire pour pouvoir avancer sereinement vers notre pleine liberté.

Ne pas juger nécessite de comprendre qu’à chaque instant nous faisons du mieux que nous pouvons avec les outils à notre disposition et notre niveau de conscience du moment. Cela nécessite également d’accepter un grand principe de vie : rien n’est immuable. Tout change, y compris ces réflexes appris et acquis sur le long terme.

Décider de notre nouvelle réaction

Ainsi, une fois mise en conscience les comportements qui ne nous conviennent pas, nous pouvons décider de notre nouvelle façon d’y réagir. Les clefs pour réussir cette partie résident dans la maitrise de soi et la patience.

Patience car cela demande du temps pour reconditionner des réflexes. Maitrise de soi car il nous sera nécessaire de ne pas retomber dans nos anciens schémas comportementaux.

Dans le cas de nos réflexes conditionnés, nous devons continuer à être en contact avec les mêmes stimuli mais, cette fois-ci, sans chercher à y répondre automatiquement.

Cela signifie entendre la cloche, saliver, mais ne pas manger. Entendre la cloche, saliver, mais ne pas manger. Et répéter autant de fois que nécessaire pour réussir à entendre la cloche et ne plus saliver.

Car, à force répéter un nouveau comportement, de nouvelles connexions neuronales vont se construire créant ainsi notre nouvelle habitude comportementale.

Pour nous aider dans ces changements, il peut être intéressant de s’appuyer sur les 2 facteurs de motivation (recherche du plaisir et évitement de la douleur). En effet, ces 2 facteurs vont activer le circuit de récompense renforçant ainsi notre volonté de reproduire le nouveau comportement.

Reconnaitre nos comportements conditionnés permet de cesser de projeter notre passé, nos émotions, nos pensées sur les autres et les événements de manière automatique. Cela nous permet de ne plus être en réaction mais, au contraire, aux commandes de notre vie. Et surtout de vivre le moment présent pleinement avec conscience et authenticité. N’est-ce pas une bonne définition de la liberté ? 

A toi de jouer !

Dis-moi dans les commentaires quels sont les comportements que tu répètes inlassablement même si tu sais qu’ils te nuisent.

Avec amour,

Barbara

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