Comment en finir avec la culpabilité

Que serait ta vie sans la culpabilité qui te ronge ?

J’ai pendant longtemps été sujette à la culpabilité. Il m’arrive encore bien sûr de ressentir ce sentiment, mais j’ai maintenant les outils qui me permettent d’apaiser mon esprit et de rapidement ramener de la sérénité dans mon quotidien.

Je te les livre ici !

Pour celles et ceux qui préfèrent lire...

Aujourd’hui, j’ai décidé de te parler de culpabilité. Tu sais ce sentiment que l’on ressent parfois lorsque l’on a fait ou dit quelque chose qui a pu nuire à quelqu’un d’autre, qui a pu le blesser.

Une parole blessante à un collègue ou une amie.

On crie trop fort sur nos enfants.

On pense ne pas passer assez de temps de qualité avec notre famille.

On a fait quelque chose qui a pu blesser comme un accident ou un travail mal effectué.

Bref, il existe plein de situations diverses et variées qui peuvent nous amener de la culpabilité. Et dans ces situations, on se sent opprimé, on est oppressé. On ressent comme un poids sur nos épaules. On est plongé dans nos regrets, nos remords. On est bloqué dans du passé malsain ce qui nous empêche de vivre pleinement le moment présent. Avant de te livrer 4 étapes qui m’aident au quotidien à en finir avec la culpabilité qui me ronge, j’aimerais aborder un point important. Tout comme il existe du mauvais et du bon cholestérol, il existe également de la mauvaise et de la bonne culpabilité. L’une est saine, là où l’autre est malsaine.

La culpabilité malsaine

La culpabilité malsaine vient lorsque l’on se sent responsable de troubles perçus chez l’autre alors que l’on n’a rien fait.

Par exemple, on culpabilise d’avoir dit non à quelqu’un alors qu’on aurait pu répondre favorablement à sa demande. Ou on culpabilise d’avoir répondu à nos propres besoins avant ceux des autres.

Ce qu’il est essentiel de comprendre ici, c’est que les pensées culpabilisantes qui nous envahissent sont issues de nos croyances, de nos blessures. Mais elles ne sont en rien rationnelles, factuelles.

Un outil, que j’adore utiliser dans ces cas-là, est de confronter la pensée que je peux avoir avec l’outil PENSE

P = Positif – Est-ce que ce que je pense est positif ?

E = Exact – Est-ce que ce que je pense est exact ?

N = Nécessaire – Est-ce que ce que je pense est nécessaire ?

S = Sain – Est-ce qu’il est sain d’avoir de telles pensées ?

E = Enrichissant – Est-ce que cela m’apporte du bien ?

Vous verrez que la réponse à ces questions est souvent NON, surtout dans ce cas de ces pensées négatives et culpabilisantes. Je vous invite ensuite à réfuter la pensée en la modifiant de manière à répondre positivement à cet outil PENSE. Vous obtiendrez ainsi des pensées réelles, rationnelles, factuelles et qui seront positives, enrichissantes, exactes, nécessaires, saines.

La culpabilité saine

La culpabilité est comme une alarme qui nous signale une incohérence entre ce qui a pu être fait ou dit et nos valeurs, qui nous voulons être réellement. C’est donc tout simplement une INVITATION AU CHANGEMENT.

C’est pour cela que cette culpabilité est positive, saine. Car elle nous permet d’évoluer vers une meilleure version de nous-même.

Pour autant, ce sentiment de culpabilité est oppressant. Il nous plonge dans des regrets, dans du passé. Il n’est pas sain de rester enfermé dans ce sentiment de culpabilité.

Voici donc 4 étapes que j’utilise pour en finir avec cette culpabilité qui peut me ronger par moment.

Étape n°1 : Prendre sa responsabilité

Prendre ma responsabilité dans ce qu’il a pu être dit, ce qu’il a pu être fait. Accepter sa responsabilité dans tout ce qui nous arrive dans la vie est, pour moi, un élément essentiel pour nous permettre de devenir la meilleure version de nous-mêmes.

Qui n’est pas responsable de sa vie, de ses pensées, de ses sentiments, de ses actes ne peut pas, petit à petit, aller vers une meilleure version d’elle-même.

Prendre sa responsabilité n’est pas forcément facile. On peut vite avoir tendance à nous plonger dans des remords ou dans la honte de ce qu’on a pu faire. On associe alors ce qui a pu être fait à une personne. C’est-à-dire que ce n’est plus l’acte qui est mauvais mais la personne qui est mauvaise.

Voici donc quelques outils que j’utilise pour prendre ma responsabilité, mon entière responsabilité mais QUE ma responsabilité et ainsi ne pas me plonger dans la honte :

  • L’écriture

Par écrit, je note ce qu’il a pu être fait en restant bien factuelle. Sans culpabilité, sans jugement, mais sans chercher non plus d’excuse ou de justification.

Le fait de mettre en lumière les actes, et seulement les actes, permet de se rendre compte de ce qu’il a été fait et ainsi prendre sa pleine responsabilité.

  • Et si c’était ma meilleure amie dans ma situation

Comme il est très facile de rentrer dans l’auto-flagellation, dans l’autocritique, un outil que j’utilise très souvent est d’imaginer ma meilleure amie dans mes baskets. Ce n’est plus moi qui aie fait cet acte, mais ma meilleure amie. Alors, je me demande :

Qu’est-ce que je lui dirai ?

Est-ce que je serai aussi critique ?

Est-ce que je serai aussi dure ?

Est-ce que je la condamnerai comme je peux me condamner moi-même ?

La réponse est évidemment que non. Je saurai que l’on ne juge pas une personne sur un acte ou sur une parole. Il est essentiel de prendre en compte l’intégralité d’une personne et non juste un acte ou une parole. Je saurai aussi que même si l’acte ou la parole est condamnable, mon amie n’avait pas l’intention de blesser. Cela ne fait donc pas d’elle une mauvaise personne. 

Étape n°2 : Réparer ses torts

Si vous avez des enfants, vous savez que lorsqu’ils font quelque chose qui n’est pas bien, on leur demande de s’excuser. Il en est de même pour la culpabilité.

Quand on a blessé quelqu’un, quand on pense avoir causé du tort à quelqu’un, il est important de RÉPARER. Cela peut être par des excuses, une réparation financière, une réparation matérielle… Bref, il existe autant de réparations que de situations.

Dans certains cas, la réparation ne sera pas entière ou ne pourra pas être possible. L’essentiel dans cette étape-là est de montrer notre bonne volonté, notre envie de réparer, d’améliorer la situation autant que possible.

Étape n°3 : Apprendre de ses erreurs

Comme je vous l’ai dit, la culpabilité saine est une invitation au changement. Apprendre des actes réalisés, apprendre de nos torts nous permet d’évoluer et d’aller vers une meilleure version de nous-même . Et dans ce cas, comme l’a si bien dit Nelson Mandela, « on ne perd pas. Car on gagne, soit on apprend« .

Et c’est là pour moi tout l’intérêt de la culpabilité. Nous permettre d’apprendre de nos erreurs, de nos paroles blessantes, de nos gestes malencontreux, …, pour aller vers une meilleure version de nous-même.

Donc cela veut dire mettre tout en œuvre pour apprendre de ce qu’il a été fait afin que cela ne se reproduise plus.

Étape n°4 : Dire au revoir à sa culpabilité

On a pris l’entière responsabilité de nos actes, de nos paroles (et que la responsabilité sans plonger dans la honte).

Ce qui pouvait être réparable a été réparé, ou en tout cas on a montré notre bonne volonté pour réparer.

Du changement a été engagé. On a mis en place des actions pour que ce qu’il a été fait ne se reproduise plus.

Alors maintenant il est temps de dire au revoir et adieu à la culpabilité.

Il ne sert à rien de rester plongé dans le passé. Ce qu’il a été fait et fait et ne pourra pas changer. Il est donc temps de dire au revoir à cette culpabilité qui peut nous opprimer.

Pour cela, je repasse encore par l’écriture. J’écris une lettre à la culpabilité. Je la remercie en premier de s’être montrée à moi. Je lui dis que j’ai compris son message. J’ai compris que j’avais fait quelque chose qui n’allait pas. Que je n’étais pas en cohérence avec mes valeurs, avec qui je veux être réellement. Et que j’ai mis en place les actions nécessaires pour que cela ne se reproduise plus. Et enfin, je lui dis au revoir.

Merci – Je t’ai compris – Au revoir

Puis je brûle cette lettre afin de marquer symboliquement la fin d’une étape, de ce sentiment de culpabilité.

Voilà donc les 4 étapes que je mets en place moi-même pour en finir avec la culpabilité qui peut me ronger.

N’hésitez pas à partager dans les commentaires quels sont les outils que vous utilisez pour en finir avec la culpabilité qui peut vous ronger.

Si cette vidéo peut aider des personnes de votre entourage, je vous invite à leur faire suivre car c’est tous ensemble que nous construirons un monde meilleur.

Lorsque nous sommes emportés par la culpabilité, notre joie de vivre est mise à mal.

Si tu sens que tu as besoin de booster ta joie de vivre, je t’invite à suivre la formation gratuite « 7 jours pour booster sa joie de vivre » dans laquelle je t’aide à mettre ton mental au repos, à taire tes saboteurs internes pour aller vers plus d’épanouissement et de bonheur au quotidien.

4 réflexions sur “Comment en finir avec la culpabilité”

  1. Ping : Et si on apprenait à échouer pour mieux s’épanouir !

  2. Ping : Est-ce que tu parlerais à ta/ton meilleur(e) ami(e) comme tu te parles ?

  3. Bonjour Barbara!
    Je suis de ton avis sur de nombreux points. Mais j’aimerais ajouté que pour moi le meilleur moyen de dissoudre la culpabilité, c’est d’assumer tout simplement. Ainsi, plus aucun aspect négatif de la culpabilité ne pèse sur nous. Cela nous permet de tourner la page. Assumer ses actes, ses paroles et ses pensées est essentiel ! Je me retrouve avec la prise de responsabilité dont tu parles.
    Merci
    Matthieu Axel

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