L’erreur n°1 qui nous plonge dans le pattern de la performance

Pendant des années, j’ai continuellement cherché à sur-performer. J’espérais devenir quelqu’un d’autre. Une version améliorée de moi-même. Un potentiel à atteindre pour enfin être bien dans ma peau. Malheureusement, ma réalité était tout autre. J’étais loin de la wonder woman que j’aspirais désespérément à être. Aussi, à force de toujours me dénigrer et d’encaisser choc émotionnel après choc émotionnel, j’étais tout le temps anxieuse et triste. Car j’étais tout simplement épuisée psychologiquement, nerveusement, physiquement.

Il m’a fallu passer deux fois par la case dépression profonde pour identifier l’erreur n°1 qui me plongeait dans ce pattern de la performance : ma tendance à me juger en termes de bien ou mal.

Je t’explique tout ça dans cet article !

1- Lorsque l’on s’attache à une croyance, on entre dans le jugement

Nous voulons tous être en paix avec nous-même et avec les autres.

Ou encore, nous voulons tous n’être qu’amour, bienveillance, générosité.

Et pourtant, bien souvent, nous sommes tout l’inverse. Alors, on se critique, on s’insulte. Et on se frappe psychologiquement à grands coups de « Qu’est-ce que je suis nul(le) ! » et parfois même physiquement. Et là l’expression se taper la tête contre le mur prend tout son sens…

Pourquoi cela ?

Tout simplement parce que notre vie est conditionnée par des croyances sur comment nous devrions être et agir.

Nous avons tous des idées bien précises sur ce qui est bien et ce qui est mal. Notre mental est gouverné par des croyances qui expliquent, en long en large et en travers, comment nous devrions nous comporter pour répondre positivement ou négativement à ces critères de bien ou de mal.

Ces croyances sont issues de notre histoire personnelle.

Avec les défis que nous avons dû surmonter.

Ou encore des blessures que nous avons vécues.

Et parfois, nous faisons nôtres les croyances que les autres nous ont imposées : nos parents, nos enseignants, la société.

En fait, peu importe d’où viennent nos croyances, il est important de comprendre que nous ne sommes que le reflet de l’histoire que notre mental nous raconte à notre sujet. Nous ne sommes que ce que nous percevons de nous-même à travers nos croyances.

Regarde comment réagit ton mental lorsque tu fais quelque chose qui n’est pas à la hauteur de tes critères de bien ou de mal.

Comment te juges-tu ? As-tu l’impression de ne pas être assez ? Pas assez belle / beau ? Pas assez intelligent(e) ? Voire pas assez serein(e) ?… Ou au contraire, as-tu l’impression d’être trop ? Trop impulsif(ve) ? Trop émotif(ve) ? Ou encore trop susceptible ? Voire trop dépendant(e) ?…

2- Arrêter de se regarder en termes de potentiel pour en finir avec le pattern de performance

Cette tendance au jugement est nocive. Car lorsque la réalité entre en conflit et menace nos croyances sacrées, on entre en opposition. Alors on juge et on condamne comme on vient de le voir. Mais également, on peut avoir tendance à s’imposer de changer pour mieux correspondre à nos attentes.

« Je ne devrais pas être comme ça. Je devrais faire ceci… »

Bref, on a tendance à se regarder en termes de potentiel. C’est-à-dire en fonction de ce qu’on pourrait être et non en fonction de qui nous sommes réellement. En d’autres termes, nous sommes alors à la recherche d’une version améliorée de nous-même qui correspondra enfin à nos propres critères.

Alors on se remonte les manches et on cherche coûte à coûte à gommer ce trait de caractère qui ne nous convient pas. On cherche à se modeler, à se transformer. Et on entre alors dans le pattern de la performance où on sur-performe pour réussir à devenir cette version améliorée de nous-même. Celle qui mérite de vivre, de s’épanouir et d’être heureuse.

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3- Partir à la rencontre de soi-même sans condition

Et pourtant, il suffit de regarder notre société pour comprendre que chacun a sa propre définition du bien et du mal. En fait, la détermination de ce qui est bien ou mal dépend de tellement de critères que bien des avis divergent à ce sujet. Et ce qui est bien pour moi peut ne pas l’être pour mon enfant, mon conjoint, mon collègue, mon voisin… Car cela peut dépendre des situations, du contexte, de l’éthique, de la morale…

Alors plutôt que de rentrer dans une culpabilisation à tout va, plutôt que de rentrer dans le pattern de la performance et de chercher à se modeler à tout prix en fonction de nos attentes en termes de bien ou de mal, il me semble important ici de reprendre son entière responsabilité. Cela signifie travailler sur la seule chose que l’on peut contrôler, à savoir son mental.

Aussi, lorsqu’une pensée de la forme « je suis égoïste, je devrais faire ceci, je suis trop susceptible… » surgit, il nous appartient de nous poser la question suivante :

« Est-ce que je peux être absolument certain(e) que ce que je pense est vrai ? ».

Bien souvent, si j’accepte la réponse en toute humilité, elle s’avèrera être « Non ». Car rien ne prouve avec certitude « que je suis égoïste, que je devrais faire ceci, que je suis trop susceptible… ».

Ce ne sont que des concepts auxquels je me rattache. Ce sont des croyances et non la réalité.

4- L’amour est toujours la solution

Apprendre à s’accepter tels que nous sommes passe obligatoirement par l’amour.

Je t’invite à penser à la pire chose que tu n’aies jamais faite. Souviens-toi de la personne que tu étais à l’époque. Des croyances qui t’habitaient. Des connaissances à ta disposition. Ou encore de la compréhension limitée que tu avais de la situation.

Aurais-tu vraiment pu agir autrement ?

Non. A chaque instant, nous faisons tous de notre mieux en fonction de notre histoire personnelle, de nos blessures et de notre niveau de conscience du moment.

Pour en finir avec ce pattern de performance, il est donc essentiel d’accepter avec amour la personne que nous sommes, la personne que nous étions et la personne que nous serons.

La vie est mouvement. La personne que je suis aujourd’hui n’est pas la même que celle que j’étais hier. Et ne sera pas la même que celle que je serai demain. Tout simplement parce que j’apprends à chaque instant. J’apprends à me libérer de mes croyances, de mes blessures, de toutes ces couches qui m’empêchent de laisser briller mon plein potentiel.

En conclusion, je t’invite donc à travailler sur ton mental, celui qui projette ces principes de Bien ou de Mal. Mets de la conscience sur tes pensées. Apprends à les réfuter. Alors, petit à petit, tu feras taire cette petite voix qui te juge et te condamne à sur-performer. Car tu apprendras à t’aimer sans condition. C’est-à-dire sans penser que tu n’es pas assez. Ou au contraire que tu es trop. Sans « j’aurais dû / je n’aurais jamais dû ». Sans remords par rapport à tes actes passés et surtout sans culpabilité.

Car n’oublie jamais que tu n’as pas besoin de devenir quelqu’un d’autre pour être exceptionnel. Tu l’es déjà !

Maintenant à ton tour ! Je veux te lire. Te sens-tu concerné(e) par ce pattern de la performance ? As-tu toi-aussi tendance à rentrer dans le jugement de tes actes, de ton être ?

Avec amour,

Barbara

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Je t’y apprends comment ne plus vivre dans le passé. Ou bien comment ne plus rester bloqué dans tes blessures. Et bien d’autres choses !

3 réflexions sur “L’erreur n°1 qui nous plonge dans le pattern de la performance”

  1. Ping : Le mode d’emploi pour vivre en cohérence avec soi-même

  2. Bonjour Barbara ,éxcatement et je me rend compte je ne suis pas responsable que j’en veut au père de mes enfants d’avoir trahie détruis notre mariage ,et sais la ou tout à commencé ,les angoisses les peurs pour un oui ou un non il y a des choses ou j’ai cru que j’avais pardonné et bien non pas simple merci pour l’article.

    1. Bravo Fati pour ce pas important !
      Oui, ce n’est pas simple. Mais comme tout changement commence par une prise de conscience, si tu continues à avancer sur ce chemin, tu trouveras en toi les ressources pour te libérer de ta souffrance actuelle.
      C’est une grande avancée que tu viens de faire! Encore bravo.

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