Je veux… Partager ma lecture du livre « Je vais mieux » de David Foenkinos

J’ai récemment lu avec grand intérêt le roman « Je vais mieux » de David Foenkinos.

N’étant pas une critique littéraire, je ne vais pas vous parler du style d’écriture ou autres caractéristiques de l’auteur.
Mais, je tiens tout de même à vous parler de ce roman dont la lecture a trouvé un vrai écho en moi.

Voici tout d’abord un rapide résumé pour situer le contexte :

Un dimanche après-midi, le narrateur, un architecte, se retrouve plié en deux à cause d’un mal de dos soudain. Après de nombreux examens médicaux, une visite chez l’ostéopathe, une magnétiseuse et un psychologue, il se rend compte qu’il n’a pas de maladie organique mais que sa douleur est d’origine psychologique. Son mal de dos n’est que le reflet de son mal-être. Il en a tout simplement « plein le dos ». Il comprend qu’il doit dénouer les problèmes de sa vie (professionnelle, affective, familiale) pour qu’il puisse enfin dire « Je vais mieux ».

Alors en quoi je me retrouve dans ce roman :

Tout comme le narrateur, ma décision de prendre un congé parental m'a été imposée par mon corps.

Un matin, je ne suis réveillée recouverte d’urticaire de la tête au pied sans qu’aucune raison médicale ne soit détectée. Cet état perdurant dans le temps, j’ai été obligée de reconnaitre que mon corps criait d’arrêter, que je tirais alors trop sur la ficelle et que je risquais à tout moment de craquer physiquement et psychologiquement. De même, comme je l’ai dit dans mon article Je veux développer mon optimisme pour mieux réagir face à l’adversité, mes nombreux passages sur la table d’opération en l’espace de 4 ans sont à mon avis autant d’alertes de mon corps à mon esprit. Tout comme le narrateur, j’ai mes propres nœuds à dénouer!

Lors de ma démission à la fin de mon congé parental, j'ai dû lutter contre les mêmes pensées de peur que le narrateur

La peur de sortir du cadre, la peur des conséquences financières qui en découlaient, la peur du regard des autres (« on ne devient pas mère au foyer après avoir fait des études d’ingénieur« ) étaient autant d’éléments qui s’opposaient à mon besoin d’autre chose.

Je devais m’accrocher, je m’étais battu pour progresser dans le système (et j’avais une maison à rembourser). Je regardais avec envie certains de mes amis épanouis dans leur vie professionnelle, alors que la mienne prenait des proportions de lutte.

Tout comme le narrateur, je me retrouve souvent à "analyser" les paroles des autres.

Je cherche à y déceler quelle « vérité vraie » (celle que j’imagine être!) se cache derrière leurs mots. Cette habitude m’apporte beaucoup de préjudice. En effet, j’imagine ce que je veux entendre, je cherche des problèmes là où il n’y en a pas.

Aussi, comme le narrateur, je dois régulièrement me rappeler :

Elle avait simplement prononcé une phrase, et je devais l’entendre comme telle. J’avais cette manie de chercher partout des sous-entendus, alors que la plupart du temps les mots sont à prendre au premier degré.

Lors de mon bilan de compétences, mon objectif a été de trouver, tout comme le héros du livre, un métier qui avait du sens.

Mon objectif était de trouver un métier dans lequel je pourrai contribuer au monde, aux hommes et non seulement à une entreprise financière.

J’ai retrouvé les mêmes préoccupations dans ce livre :

J’avais toujours travaillé pour les autres. Et qu’en restait-il? Quelles traces mémorables avais-je laissées sur tel ou tel édifice? Mon passé m’apparaissait comme une succession d’ombres. Si j’acceptais, je pourrais enfin m’estimer responsable d’un bâtiment.

Alors voilà, j’ai adoré lire « Je vais mieux » qui m’a parlée dans bien des domaines.

Et vous, vous êtes-vous déjà retrouvé lors de la lecture d’un roman?
Vous êtes-vous déjà dit, je pourrais être le héros tellement il me ressemble?
N’hésitez pas à me partager vos lectures!

Barbara

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