Comment arrêter de toujours tout voir en négatif?

Nous vivons tous des périodes plus sombres : une histoire d’amour qui se termine, une santé précaire qui ne s’améliore pas, le décès d’un proche, des conflits au travail voire même un licenciement… Cela fait forcément un jour ou l’autre partie de notre vie à tous.

Dans le monde du développement personnel, ces moments nous sont décrits comme des moments à accepter et à vivre pour ce qu’ils sont, sans jugement, ni opposition. Au contraire, les maitres-mots sont zénitude et lâcher-prise car « tout est toujours parfait ».

On le sait qu’il y a toujours un espoir.

On le sait que rien n’est fini tant que nous respirerons.

Et pourtant, quand on ne trouve pas le sommeil et qu’on se retourne sans arrêt dans son lit à cause de douleurs physiques ou morales, la seule chose que l’on voit, c’est sa souffrance. C’est sa vie qui bat de l’aile. Et rien ne nous semble parfait.

  • On se demande « pourquoi moi ? ».
  • On anticipe le pire.
  • On se dit que l’on ne s’en sortira jamais, qu’on est foutu.
  • On pense ne jamais retrouver l’amour / le travail / la santé.

Dans mes exemples, j’ai pris les pires scénarios. Mais, cette focalisation sur le négatif est également vraie dans la vie courante. Entre deux orientations possibles, nous avons souvent tendance à croire la plus pessimiste.

Qui ne se trouve pas un défaut physique et pense que tout le monde ne voit que ça ?

Qui ne s’est pas retrouvé, après un bon repas, avec une tâche sur une chemise et est persuadé que cette tâche, aussi petite soit-elle, crie à tout le monde « Regardez-moi » ?

Combien de personnes se stressent avant la lecture des résultats d’analyse de sang de crainte que l’on ait découvert une maladie grave ?

L’homme a toujours une préoccupation de crise.

Pour exemple, la nouvelle pénurie d’essence que nous avons vécu récemment. Dès l’annonce du mouvement de grève, le résultat fut immédiat : les stations d’essence furent prises d’assaut. L’inquiétude, l’anticipation négative du futur, la peur du manque entrainement automatiquement  une surconsommation. Nous faisons des pleins de confort, au cas où il y aurait une pénurie. Or, c’est cette situation de panique qui peut conduire à la pénurie. Nous le savons tous. Pour autant, à chaque annonce de grève, la situation se reproduit.

Dernièrement, je suis tombée sur la publicité Kinder « Regards croisés ».

Je trouve que cette publicité montre bien cette orientation négative que nous avons tous (ou tout du moins, la plupart d’entre nous).

D’un côté, nous avons le regard des parents qui est négatif, pessimiste et orienté manque.

De l’autre côté, nous avons le regard des enfants qui est positif, optimiste et orienté abondance.

Et oui, encore une fois, les enfants ont tout bon !

Pour comprendre ce qui nous pousse toujours vers le négatif et le pessimisme, je vous propose de faire un voyage dans le temps et de remonter à l’époque préhistorique, période de la construction du cerveau humain.

Comme cela est si bien représenté dans le film d’animation Les Croods, il fut un temps où le danger était partout. Pour survivre, les hommes ont dû mettre en place une politique d’extrême prudence, résumée par la règle : 

Ne jamais pas avoir peur Comment arrêter de toujours tout voir en négatif?

« Ne jamais PAS avoir peur ! »

Car le risque était tel que l’optimisme, le positif n’avait pas sa place. Il valait mieux être trop sécuritaire que pas assez.

Cela apparaît très bien dans le début du film où l’on voit le chef de famille maintenir les siens dans un climat de peur permanente afin qu’aucun d’entre eux ne relâche sa vigilance face aux dangers qui les guettent quotidiennement.

Cette période, où tout n’était que lutte dans un monde dur et hostile, fut le temps de la construction de la partie reptilienne de notre cerveau dont la fonction principale est, comme vous pouvez vous en douter, la survie de notre espèce. C’est cette partie du cerveau qui est le siège de nos réflexes et de nos habitudes.

Cela signifie donc que nous héritons de nos ancêtres les Cro-Magnon une forte capacité d’évitement et de protection.

C’est ainsi que le négatif s’est ancré dans notre mémoire à long terme, devenant, par la même occasion, une habitude que nous conservons toujours aujourd’hui.

Alors que le positif s’inscrit, quant à lui, dans notre mémoire tampon.

Notre cerveau est donc par construction orienté négatif !

Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il faut baisser les bras et décréter que négatifs nous sommes, négatifs nous resterons.

Chaque jour, nous avons environ 60 000 pensées qui se répètent quasi à l’identique d’une journée à l’autre car nos schémas mentaux sont les mêmes.

Alors pour être positif, nous avons à transformer nos schémas de pensée.

Pour être positif, il faut bosser.

Pour avoir une vie heureuse, ça demande de l’effort.

Tel un jardin non entretenu se remplit de mauvaises herbes, notre cerveau sans attention particulière se remplit immédiatement de pensées négatives. On comprend alors toute la puissance de l’expression « CULTIVER SON JARDIN INTÉRIEUR ! ».

Car il est essentiel de semer des pensées positives pour contrebalancer les habitudes négatives héritées de nos ancêtres préhistoriques.   

Il est essentiel de nous concentrer sur chaque expérience positive pour lui permettre de s’inscrire elle-aussi dans la mémoire à long terme.

Alors, apprenons à écouter l’homme des cavernes enfermé en chacun de nous pour la protection qu’il nous apporte. Mais n’hésitons pas également à le bousculer et sortons de notre grotte trop sécuritaire pour enfin nous tourner vers un état d’esprit positif.

Soyons les alchimistes de notre vie en effectuant un savant dosage d’optimisme et de pessimisme, lorsque celui-ci est justifié, car nous avons tous droit à d’avantage de positif que l’on ne ressent naturellement.

C’est ce chemin vers un état d’esprit positif que je vous propose d’explorer ensemble au cours des prochaines semaines.

Si tu en as marre d’être triste sans raison, je t’invite à découvrir le programme gratuit « 7 jours gratuits pour booster sa joie de vivre ». A l’aide d’exercices journaliers, nous travaillerons à mettre petit à petit ton mental au repos, à diminuer tes saboteurs internes pour aller vers plus de joie de vivre au quotidien.

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  8. Très intéressant de s’intéresser à la négativité sous l’angle historique ! Première fois que je vois ça 😉
    Merci pour cette belle leçon « d’histoire » !

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