Je m’autorise à être humaine

J’adore observer les enfants. Les miens, bien évidemment parce que je les trouve exceptionnels (mode Maman fan n°1 activé !), mais également les autres. Tout simplement, parce que je les trouve entiers.

Ils sont entièrement plongés dans le moment présent.

Un bébé sourit naturellement à tout le monde, peu importe sa couleur de peau, son aspect physique, son métier…

A leur façon, ils repoussent leurs limites en escaladant des arbres de plus en plus hauts.

Ils décident et agissent sans se poser 36000 questions.

Ils vivent leurs émotions telles qu’ils les ressentent. J’adore voir mon cadet de 8 ans être le roi du monde lorsqu’il me montre les billes qu’il a gagnées dans la cour de l’école. Et à l’opposé s’écrouler en larmes lorsqu’à 18h30 je viens le chercher chez son meilleur pote mais qu’il trouve que c’est trop tôt, qu’il n’a pas assez joué alors qu’ils se revoient le lendemain à l’école.

 

Tout est entier, tout est naturel. Il n’y a pas de honte, de norme, de « je ne suis pas assez… » ou « je suis trop… ». Ils expriment leurs émotions, ils s’autorisent à être humains.

 

Et puis, ces petits êtres grandissent. Ils se « déshumanisent » petit à petit au contact des règles de la vie en société.

Ça ne se fait pas d’exprimer trop fortement ta joie lorsque tu reçois une bonne note !

Ça ne se fait pas de pleurer à chaque fois que tu tombes. Tu ne veux pas qu’on te prenne pour une chochotte !

Ça ne se fait pas !

Ça ne se fait pas !

Ça ne se fait pas !

 

Arrêter d’exprimer ses émotions va vite. Je vois déjà les effets sur mon ainé de bientôt 12 ans. Ce n’est plus aussi naturel, aussi fluide que son petit frère. Il y a bien encore des moments où il exprime ses émotions sans tabou, sans contrainte. Mais cela reste fugace. C’est comme s’il avait encore des réminiscences de ce que c’est qu’être humain.

 

Et puis lorsque je nous observe, toi – moi, adultes, je me dis que c’est encore pire. Nous ne nous autorisons plus à exprimer nos émotions.  Alors bien sûr, je ne dis pas devoir les exprimer à tout va, sans retenue. Non, je dis les laisser sortir, s’évacuer et ne plus les conserver en soi jusqu’à l’autodestruction.

Car le risque est là. A force de les taire, les émotions prennent de l’ampleur, s’autoalimentent tel un brasier jusqu’à nous consommer entièrement de l’intérieur.

 

Attention, je ne condamne personne, ni la société, ni toi, ni moi. Non, nous faisons tous du mieux que nous pouvons. Mais je pense qu’il serait sain de se demander pourquoi le monde tourne si mal ? Pourquoi les personnes deviennent aussi violentes ? Pourquoi les burn-out, les dépressions sont monnaie courante ?

 

Peut-être que si chacun à notre niveau, nous nous autorisons à être humain, à exprimer nos émotions, alors le monde serait meilleur ?

 

Pour ma part, je sais qu’après avoir parlé de mes soucis à une oreille bienveillante, ou même après avoir couché ma colère, ma tristesse, ma joie, ma peur sur mon carnet lors de mes pages du matin, je me sens mieux. Je me sens revigorée, énergique, à nouveau vivante.

Je sais que parfois les mots ne suffisent pas. Alors arrivent les fous rires, les pleurs qui sont eux aussi des canaux d’expression de mes émotions. Et je m’autorise à vivre ces moments pleinement. A rire jusqu’aux larmes, jusqu’à ne plus pouvoir tenir debout. A pleurer des torrents de larmes qui en coulant de mes yeux sont autant de souffrance qui me quitte et laisse la place à la suite, la vie.

 

Alors, dorénavant, je m’autorise à exprimer mes émotions. Je me donne la permission d’être humaine, d’être moi entièrement dans toutes ses expressions. Je décide de ne plus cacher mes douleurs, mes joies, mes peines. Car toutes mes émotions sont bonnes à prendre. Il ne doit pas y avoir de lutte entre ce que je m’autorise à vivre et ce que je refuse. Je veux que tout soit fluide et aligné avec ce que je suis réellement, ce que je vis à l’instant T.

 

Autorisons-nous tous à exprimer nos émotions.

Autorisons-nous tous à redevenir des enfants.

Autorisons-nous tous à être humain(e)s.

 

Ma décision est prise : je me donne la permission de redevenir un enfant !

Et toi, quelle décision prends-tu ?

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