En finir avec la violence que nous nous imposons

Pendant longtemps, j’ai souffert d’un fort sentiment d’injustice. J’étais en révolte permanente. Et j’avais la sensation d’être sans arrêt en lutte, aux prises avec une violence que je me faisais à moi-même ou que j’imposais aux autres.

En lutte contre les autres, la vie, moi-même.

La vie ne m’apportait jamais ce que je voulais.

Les autres ne se comportaient jamais comme je l’attendais.

Je n’étais jamais aussi bien que ce que j’espérais.

Je faisais face à une difficulté de la vie…

Mon fils ne réagissait pas comme je voulais qu’il le fasse…

Hop, ma machine à jugements s’emballait à grands coups de pensées virulentes, de mots incisifs, de regards désapprobateurs, d’intonation coléreuse

Alors, j’étais au choix outrée, déçue, énervée, révoltée…

« Tu n’avais pas le droit de me faire ça ! »

«  C’est injuste de vivre une telle situation ! »

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Cette colère permanente avait des répercussions néfastes aussi bien sur ma santé physique que mentale. J’étais sans arrêt épuisée. Et pour cause !

Chaque jour, cette révolte consommait un peu plus de mon énergie vitale, tout en me maintenant dans un état de mal-être grandissant.

Je voyais bien que quelque chose n’allait pas. Pour autant, il m’a fallu du temps et beaucoup de travail sur moi-même pour comprendre le cœur du problème.

Dans ma quête de justice, j’avais oublié une notion essentielle : LA LIBERTÉ.

As-tu remarqué comme depuis toujours la société nous pousse à tout catégoriser en 2 clans opposés ?

Blanc ou Noir.

Juste ou Injuste.

Correcte ou incorrecte.

Positif ou négatif.

Chaque situation vécue est alors jugée et classée en fonction du regard que l’on porte sur elle.

Soit ce qui est fait est dans notre sens, soit c’est contre nous.

Soit on gagne, soit on perd.

Mais cette tendance binaire a un effet pervers. Elle empêche la liberté. La liberté d’être soi, sans obligation sociale, familiale, sans jugement des autres ou de soi-même.

En enfermant le comportement des autres dans des cases pré-formatées, nous ne leur laissons plus la liberté d’être eux-mêmes en toute circonstance. Nous les contraignons à répondre à nos attentes sans qu’ils puissent y mettre leur propre singularité.

Il leur devient impossible d’apporter leur touche personnelle, ce supplément d’âme qui fait que chaque personne est unique. Ils n’ont alors pas d’autres choix que de faire ce qu’on attend d’eux.

Cela est le cas également vis-à-vis de nous-même. Soit nous rentrons dans la norme que nous avons érigée en dogme, soit nous nous critiquons violemment jusqu’à mettre en défaut notre propre valeur. Nous ne nous autorisons pas à être nous-mêmes.

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Et pourtant, le monde est bien plus riche, bien plus coloré que notre mental ne veut nous le faire croire.

Lorsque l’on fait face à des difficultés, des échecs, des erreurs, on se met tout simplement en situation d’apprendre, de grandir, d’évoluer.

Lorsque les autres ne font pas exactement ce qu’on attend d’eux, on leur laisse la possibilité d’expérimenter, de faire leurs propres découvertes, d’en tirer leurs propres conclusions. Et ils nous offrent à leur tour une chance de voir le monde différemment, à travers d’autres perspectives, une approche différente, un regard nouveau.

Et ainsi, nous perdons cette sensation d’avancer dans un univers hostile où tout n’est que lutte et embûches. Petit à petit, nous abandonnons cette impression d’être sans cesse soumise aux pressions des autres ou de la vie. Nous ne sommes plus en permanence sur nos gardes dans l’attente d’une injustice, d’une agression psychologique ou d’un échec. Ou encore, nous ne sommes plus à la recherche de tout signe d’attaque, d’injustice, de notre manque de valeur. Et enfin, nous ne réagissons plus avec excès au moindre de ces signes.

En résumé, en offrant aux autres la liberté d’être eux-mêmes, nous nous libérons de notre mental persécuteur.

Alors je t’invite à regarder le comportement des autres, les situations de vie et tes propres réactions avec un regard nouveau. Celui d’un enfant dépourvu de toute attente. Celui d’un enfant qui découvre pour la première fois une situation, qui ne la compare par avec une soi-disant norme et qui ne s’y oppose pas.

Saint-Exupéry a dit:

On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.

Dans notre cas, je dirais même que l’essentiel est invisible pour le mental.

D’ailleurs, tu verras qu’en oubliant les jugements, les étiquettes, les préjugés, la vie reprendra naturellement des couleurs.

Tu verras que petit à petit, le sentiment de violence, de lutte contre toi-même et les autres se taira naturellement.

Barbara

5 réflexions sur “En finir avec la violence que nous nous imposons”

    1. Avec grand plaisir.
      Pleurer est libérateur. C’est très bien de t’autoriser ainsi à exprimer tes émotions. C’est le meilleur chemin vers ta libération. Continue comme ça!

  1. Bonjour Barbara,
    Tout cela est tellement vrai, qui ne sent pas concerné, touché, ou ne se reconnaîtra pas à un moment de sa vie? J’invite également à lire ce livre salvateur de Fabrice Midal : « sauvez votre peau, soyez narcissique » . Dans ce livre, l’auteur propose « une toute nouvelle interprétation du mythe de Narcisse, qui n’est nullement cet homme coupable de ne penser qu’à lui, mais l’être qui apprend à se rencontrer, à se respecter, à se faire confiance. Contrairement à une illusion tenace, c’est en étant narcissique, en étant en paix avec soi, que nous pouvons développer un rapport authentique aux autres, sans les prendre de haut, ni se rabaisser soi-même ». Et il précise, en résumé : « Sauvez votre peau (c’est ce que la phrase qu’un thérapeute lui a dite un jour tant il était dans la dépendance par rapport aux autres) si vous avez l’impression de vous sacrifier pour les autres, vous avez le sentiment de vous exploiter, de vous maltraiter, vous n’osez pas dire NON » .
    Retrouvez cette liberté intérieure d’être soi, ne pas se dénigrer, se critiquer, ne plus s’infliger à soi-même cette violence que l’on n’infligerait jamais à qui que ce soit ..
    Françoise

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