Avant, j’étais très attentive à bien prendre en compte tous les besoins et envies de mes enfants, conjoint, amis, famille. Je me faisais même un devoir d’y répondre avant qu’ils ne l’expriment.
Avant, je ne supportais pas de dire non. On doit aider, c’est la norme. Annuler un pique-nique en famille ou arrêter ma séance de sport pour répondre présente aux demandes, parfois inappropriées des autres… je l’ai fait !
Avant, dès que quelque chose n’allait pas chez les autres, je cherchais ce que j’avais mal fait et ce que je pouvais faire pour tout arranger.
Avant, je pouvais passer des heures à écouter les autres se plaindre de leurs problèmes, râler sur les autres et la vie.
Avant, j’étais entièrement tournée vers les autres.
On me trouvait gentille, empathique, compréhensive, tolérante, serviable, altruiste, charitable, dévouée.
Mais ça c’était avant !
Maintenant, je peux paraître égoïste, ingrate, insensible, indifférente, intolérante.
Et pourtant, je ne le suis pas.
Je suis toujours gentille, empathique, compréhensive, dévouée. Mais, je suis en plus épanouie, sereine et heureuse.
Tout simplement parce que je suis alignée avec moi. Je ne lutte plus pour rentrer dans les cases de ce que je pensais devoir faire pour être quelqu’un de bienveillant.
Est-ce que prendre en compte mes besoins au même titre que ceux des autres me rend égoïste ?
Est-ce que prendre de la distance avec les personnes qui me font du mal me rend intolérante ?
Est-ce que donner la responsabilité à chacun de mener la vie comme il l’entend me rend ingrate ?
Je ne le pense pas!
Les autres ont toujours autant d’importance à mes yeux. La bienveillance reste pour moi une valeur essentielle.
Mais j’ai revu mes standards en matière de bienveillance. Je ne suis pas Mère Térésa. Certaines personnes sont faites pour l’abnégation de soi sans en souffrir, sans se perdre, sans s’oublier. Pas moi…
C’est un constant. En aucun cas une défaite. Je n’en ai pas moins de valeur pour autant.
Au contraire. En étant pleinement moi, je peux donner aux autres avec conscience. Je ne donne plus parce que je pense devoir le faire, mais parce que j’en ai envie, parce que je le décide. N’étant plus en état de manque vis-à-vis de moi-même, je peux donner sans rien attendre en retour.
Je ne pense plus « quel Caliméro » lorsque j’entends une personne se plaindre. Si je décide de l’écouter, alors je suis là entièrement avec elle, sans arrière-pensée. Je suis dans l’empathie totale.
Je ne me dis plus « ils abusent à me demander ça ». Si je décide de le faire, c’est avec plaisir. Autrement, je m’affirme en disant non dès le début mais avec bienveillance.
Car la différence est là. C’est une décision et non une obligation dictée par mon mental.
Alors bien sûr, parfois, ma petite voix critique tente de me ramener sur le bon chemin. Celui qu’elle pense que je dois prendre. Le chemin dicté par la société, les qu’en dira-t-on, le regard des autres. Je ressens alors de la culpabilité, du « ça ne se fait pas » !
Mais je tiens bon. Je préfère restée sereine, heureuse et épanouie au risque d’apparaître pour certains égoïste et intolérante.
Car c’est ça être aux commandes de ma vie. Je dois parfois faire du tri dans mes relations, mes obligations. Je dois accepter que je ne puisse pas plaire à tout le monde, mais que je n’en suis pas moins aimable.
Oyé moussaillons ! Je suis le capitaine et je ne crains pas la mutinerie !
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Merci, merci et encore merci.
Tu as su résumer avec des mots simples ce que je n’arrivais pas à condenser dans mon esprit.
Je me retrouve entièrement dans tes paroles.
Je ne fais plus rien pour moi et n’ai plus d’energie. Je sens que mon energie vitale decline chaque jour un peu plus. Comme si je n’étais plus. Je suis esclave de mes emotions et surtout des emotions des autres.
Reprendre les rênes de ma vie, me recentrer sur moi pour être a nouveau ouverte et disponibles pour les autres.
Avec grand plaisir Stéphanie.
Je te souhaite un bon cheminement vers toi-même, ton dynamisme et ta joie de vivre. Toujours un pas à la fois 😉