Aujourd’hui, j’ai décidé de te parler d’ amour

Mes 2 garçons se chamaillent beaucoup en ce moment. Hier, mon cadet a dit à son frère « tu ne m’aimes pas ». Cette phrase a vraiment énormément chamboulé mon ainé qui est venu me voir en pleurant :

Lui : Dis maman, est-ce que tu aimes ton frère ?

Moi : Oui, bien sûr, pourquoi cette question ?

Lui : Tu comprends maman, on s’énerve beaucoup avec mon frère en ce moment. Alors peut-être que je ne l’aime pas. Comment on sait qu’on aime son frère ?

 

C’est vrai ça, comment sait-on qu’on aime quelqu’un ?

 

La discussion qu’on a eu par la suite m’a donnée envie de partager avec toi ma vision de l’amour.

Je me suis rendue compte, que depuis toujours je te parle d’amour dans mes articles mais sans mettre le mot dessus.

 

Lorsque je parle de prendre les commandes de ma vie, c’est de l’amour.

Lorsque je parle de mettre mes limites, c’est de l’amour.

Lorsque je parle d’arrêter de ressasser, c’est de l’amour.

Lorsque je parle de respecter mes besoins, c’est de l’amour.

Lorsque je parle de ralentir ou au contraire de me mettre en action, c’est de l’amour.

Lorsque je parle de pardonner, c’est de l’amour

 

Si tu lis entre les mots, tu découvriras dans mes messages l’amour de soi mais également l’amour des autres.

 

Je suis intimement persuadée que tout part de nous. Si nous nous aimons pleinement, tels que nous sommes, sans compromis, si nous aimons nos zones d’ombres comme nos lumières, alors nous sommes en mesure d’aimer les autres pleinement également. Nous ne sommes plus dans l’amour conditionné où nous attendons des autres qu’ils comblent nos manques et nos vides.

 

L’amour est la base de la bienveillance et du respect. Respect de soi en sachant dire Non aux demandes qui ne nous conviennent pas. Mais également respect de l’autre en lui permettant d’être lui pleinement, sans rien attendre en retour.

 

Je trouve qu’il n’y a pas de plus belle preuve d’amour que ça : en toutes circonstances, se permettre d’être qui l’on est et permettre à l’autre d’être qui il est.

 

J’ai longtemps été à la recherche de preuve matérielle d’amour. J’aimais offrir des cadeaux par plaisir évidemment, mais aussi également pour dire à l’autre : « t’as vu, je t’offre des cadeaux donc je t’aime ». Et si je ne recevais pas de cadeaux en retour alors j’étais persuadée que la personne ne m’aimait pas. Je me souviens mettre plusieurs fois senti rejetée tout simplement parce que je ne recevais pas de cadeaux pour mon anniversaire. Je n’attendais rien d’important, mais un signe même minime était nécessaire pour que je me sente aimée.

 

La société joue un rôle important dans cette attente matérielle. L’amour se prouve de plus en plus par des objets. On culpabilise de travailler beaucoup, de ne pas passer du temps avec nos enfants. Alors, à la moindre occasion, on se rue dans les magasins de jouets pour prouver notre amour par des achats. Il en est de même pour les fêtes. Elles ont toutes maintenant une composante commerciale qui dépasse de loin l’idée première, à savoir dire à l’autre que l’on pense à lui et qu’on l’aime. Si on n’offre rien, on est mal vu.

Noël devient une course aux cadeaux qui commence d’ailleurs de plus en plus tôt.

Il faut offrir des fleurs à sa bien-aimée pour la Saint-Valentin, à sa mère ou à sa grand-mère pour leur fête respective.

 

Cette année, pour la fête des mères, je n’étais pas bien physiquement. J’ai donc préféré appeler ma maman le lendemain pour être pleinement présente à notre discussion. Je n’ai pas voulu m’imposer un jour précis pour lui dire combien je l’aime, surtout si ce jour n’étais pas propice à la conversation. Quand j’en ai parlé à une amie, elle m’a dit : « tu aurais pu au moins lui envoyer des fleurs ». J’ai longtemps médité sur cette phrase. Est-ce qu’envoyer des fleurs auraient remplacé notre présence l’une à l’autre ? Je ne le pense pas. Cela aurait été un pansement qui aurait colmaté peut-être temporairement pour ma mère le vide causé par mon non-appel. Mais cela m’aurait surtout servi d’excuse pour ne pas culpabiliser : « je n’ai pas appelé mais j’ai envoyé des fleurs ».

 

Mais depuis peu, j’ai compris que je n’ai pas à culpabiliser pour des choix que je prends lorsque ces derniers sont justes et alignés pour moi. Car c’est ça aussi l’amour de soi. Ne plus me laisser influencer par les règles et les jugements dictés par mon mental, mais vraiment me conformer à mon être intérieur, à qui je suis vraiment.

 

Bien sûr, je ne dis pas que les cadeaux sont à bannir. Non, évidemment. Mais je pense que les preuves d’amour données quotidiennement en étant là pour l’autre, en lui permettant d’être qui il est et de s’épanouir sont plus importantes que tous les objets du monde.

 

Alors j’ai décidé de me laisser guider par l’amour de soi. Devenir consciente et responsable de ma vie est un cadeau que je m’offre mais également un cadeau que j’offre aux autres. Car je suis persuadée que c’est sur ce chemin que je pourrai aimer les autres sans rien attendre en retour.

 

Barbara

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