Je veux… Arrêter de ressasser et apprendre à lâcher prise

J’ai rencontré dernièrement des périodes de tourmente et de questionnement.
Dans ces moments, je n’arrivais plus à penser à rien d’autre. J’étais obnubilée par ma situation, mes pensées m’envahissaient et prenaient le dessus sur tout le reste.
J’en arrivais donc à ressasser, ressasser et ressasser encore.
Mais même si ressasser est contre-productif, il m’a permis de mettre le doigt sur le vrai nœud du problème. Car pour arrêter de ressasser, il m’a fallu me libérer du poids du passé et lâcher prise.

Depuis toujours, je suis une fille qui ressasse. J’en étais consciente, pour autant, il m’a fallu le reconnaître. Aucun jugement de valeur derrière, juste accepter que je suis une personne qui a une tendance à la rumination.

Aussi, maintenant que cette reconnaissance est faite, si je décide de continuer à ruminer, cela devient MA décision, une décision affirmée et non plus implicite.

Alors bien sûr, je me rends compte que ruminer ne m’apporte rien de bon. Bien au contraire. Si je suis à l’écoute de mon corps, je repère beaucoup d’inconfort, une boule au ventre, un stress, une nervosité.

Est-ce bien utile ? Évidemment que non. Non seulement, je ressens de la souffrance lors de l’événement, mais en plus, je ravive moi-même cette douleur en me la rejouant sans cesse dans ma tête.

Je suis mon propre persécuteur. Cela n’est plus possible !

Alors, j’ai décidé de regarder le contexte de mes ruminations. J’ai remarqué que je rumine dans 2 situations :

Une situation passée mais où j’avais la possibilité d’agir

Une situation où je n’ai / n’avais pas la possibilité d’agir

Clé 1 : Je cesse de ressasser une situation sur laquelle j'avais le pouvoir d'agir

Lorsque je ressasse une situation sur laquelle j’avais le pouvoir d’agir, de nombreuses questions se bousculent dans ma tête :

« Mais qu’est-ce qui m’a pris? Mais pourquoi j’ai fait ça? Comment a-t-il osé me parler comme ça ? »

Je ne pense pas être la seule à me poser ces questions en boucle, à repasser le film de l’événement.

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Pour avancer sur mon cheminement, j’ai compris qu’il faut stopper le jugement : m’accepter telle que je suis et accepter les autres tels qu’ils sont.

Accepter ne veut pas dire ignorer les défauts. Non, accepter signifie que je sais que ma valeur (ou celle des autres) est au-dessus de mes (leurs) erreurs et que je refuse que mes (leurs) défauts me(les) définissent.

Accepter c’est aussi reconnaitre que chaque personne combat ses propres démons et que personne n’a le droit de la juger pour ça.

Depuis quelques temps, je porte un regard nouveau sur mes échecs. Auparavant, j’avais tendance à me blâmer sans arrêt de mes erreurs. J’ai maintenant compris comme l’a si bien dit Nelson Mandela  que « je n’échoue jamais. Soit je gagne, soit j’apprends ».

Alors, il ne tient qu’à moi de tirer des leçons du passé.

Il est normal de fêter ses succès n91cgkomrmvq38stzqywy28r0gr38j1v4qklsfdw9s Je veux... Arrêter de ressasser et apprendre à lâcher prise

Même si je ne peux pas changer le passé, je peux quand même agir. Je peux prendre le temps d’observer ce qui me contrarie le plus afin d’en tirer les leçons nécessaires, d’apprendre de mes expériences pour ne plus réagir de manière identique à l’avenir.

Cela a en plus le mérite de me sortir de ma position passive de victime et de me remettre dans l’action.

Clé 2 : J'arrête de ressasser une situation sur laquelle je n'ai aucun contrôle

Lorsque je n’ai aucun contrôle sur une chose ou un événement, ressasser sans arrêt la situation n’y changera rien. Au contraire, cela aura juste pour impact de me faire vivre constamment dans la tristesse et la douleur.

Dans ce cas, je dois apprendre à l’accepter totalement, à lâcher prise.

Alors oui, ce n’est pas facile, mais ce lâcher-prise est un médicament nécessaire pour bien réussir à avancer.

Dans certaines situations où mes ruminations étaient trop ancrées (en général celles issues de mon enfance), j’ai fait appel à un psychologue. Cela m’a vraiment soulagée.

Pour les autres, l’écriture m’aide beaucoup. Tous les matins au réveil, j’écris 3 pages dans lesquelles j’évacue tout ce qui me passe par la tête. Cela a un vrai effet cathartique. Ce ne sont pas des pages destinées à être lues. Au contraire. Même si pour l’instant je garde mes carnets, je pourrais très bien les jeter. J’y écris tout ce qui me passe par la tête, ma colère, ma joie, mes peines. Tout y passe. Si j’ai envie d’être vulgaire, je le suis. Rien ne m’est interdit.

Cet exercice du matin me fait énormément de bien. Je débute ainsi la journée sereine, libérée de toute tension.

Après plusieurs pages écrites, je suis à même de regarder l’événement en toute objectivité. Je me rends petit à petit compte que tous ces moments, catalogués comme négatif par mon inconscient, ont tous en fait un rôle à jouer dans ma vie.

Les décisions (jugées à l'époque malheureuses) que j'ai pu prendre, des situations qui m'ont été imposées se révèlent au final être les pièces d'un grand puzzle qui forme un tout cohérent, ma propre vie.

Ce que je suis est le résultat des bons et des mauvais événements qui me sont arrivés dans ma vie, ainsi que des bonnes et des mauvaises actions que j’ai faites.

Comme l’a si bien expliqué Steve Jobs dans son discours prononcé le 12 juin 2005 aux jeunes diplômés de Standford, c’est rétrospectivement que je peux relier les points de ma vie :

Vous ne pouvez pas relier les points n7g1klwhxj3ysbcse8ombtcveke0579548e87db4bk Je veux... Arrêter de ressasser et apprendre à lâcher prise
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Pour finir, j’aimerais te paraphraser une parabole que j’ai lue et qui m’a beaucoup parlée :

Lorsqu’on tient un verre à bout de bras, son poids absolu n’a aucune importance. Cela dépend de combien de temps on le tient. Si on le tient une minute, il n’y a aucun problème. Si on le tient pendant une heure, on ressentira une gène dans le bras. Si on le tient pendant une journée entière, le bras sera énormément douloureux, voire paralysé. Dans chaque cas, le poids du verre ne change pas. Mais plus on le tient longtemps, plus il devient lourd.

Les inquiétudes dans la vie sont comme ce verre d’eau. On y pense un instant et rien ne se passe. On y pense pendant plusieurs heures et cela commence à nous faire du mal. Et si on y pense toute une journée, on se sentira paralysés, incapables de faire quoi que ce soit.

Il faut donc penser à déposer le verre.

Et toi, as-tu de vieilles rancœurs à revisiter afin d’arrêter tes ruminations?

Barbara

7 réflexions sur “Je veux… Arrêter de ressasser et apprendre à lâcher prise”

  1. Barbara,
    Merci pour tes mots! Je vais essayé de ne plus porter ce verre qui m’a fait tant souffrir et qui, je me sens si fragile, pourrait encore me faire souffrir.
    Je souhaiterais en savoir davantage sur ce sujet! Peut on te lire? As tu écris des ouvrages sur ce sujet de la rumination?
    Cordialement.

    1. Merci pour ton commentaire. Je n’ai pas écrit d’ouvrages sur ce sujet, même si cela fait partie de ma liste des choses à faire! Par contre, tu trouveras beaucoup d’articles sur mon site qui abordent ce sujet. Je suis également en train de mettre à jour mon site avec mes différentes offres qui pourraient t’aider à apaiser ton mental.
      Voici cependant quelques clés à retenir :
      – La première étape est de choisir. Je t’invite donc à ne pas « essayer de ne plus porter ce verre » mais à « choisir de ne plus porter ce verre ». Les mots ont une énergie. Sens-tu comme « choisir de ne plus porter le verre » t’ouvre à bien toute ta puissance?
      Cela ne signifie pas que tu réussiras à chaque fois. Mais en tout cas, par le choix, tu deviens maître de tes points de vue, de tes perceptions, de tes pensées.

      – Dans un deuxième temps, je t’invite à apprendre à être de plus en plus présente à ce qui se présente pour toi. Sois présent à tes sensations, tes émotions, tes pensées. Car en étant présent à ce qui émerge en toi, tu pourras ensuite choisir de garder cette pensée ou de na pas la conserver et d’adopter une autre perspective, un autre point de vue qui t’amènera plus de légèreté et de paix.

      Je te souhaite un bon cheminement vers plus de légèreté

  2. Ping : Je veux arriver à pardonner pour être libre et heureuse

  3. La dernière fois que je l’ai vu en le ramenant à l’hôpital, il m’a embrassée mais pas aussi légèrement que d’habitude. J’ai cru que c’était de la tristesse à l’idée de se séparer pour quelques jours encore avant la prochaine permission. mais je ne peux après coup arrêter de penser qu’il savait à ce moment précis qu’il allait peut être commettre l’irréparable, qu’il avait peur , et je ne l’ai pas vu, je ne l’ai pas compris, il n’a pas voulu me le dire. C’est une scène qui me tourmente encore. Mais tu as raison, ce qui a suivi , fait de moi ce que je suis et ce que je suis amenée à vivre m’oblige à grandir, à apprendre, et peut être que si les choses s’etaient passées autrement, ma trajectoire serait différente , j’aurais moins conscience de ce qu’il me reste à vivre et à construire. En un sens, c’est bien ainsi.arrêtons d’y repenser.

    1. Oh Anh Dao. Tes mots me touchent profondément. Merci de les partager avec moi.
      Oui, l’épreuve que tu vis te fait grandir, c’est indéniable. Et non seulement tu grandis, mais tu fais grandir les personnes autour de toi par ta force. Rien qu’en t’observant, même de loin, cela me donne le courage d’avancer sur mon chemin.
      Le chemin est long pour avoir de la gratitude même pour nos épreuves. Mais je suis persuadée que tout ce qui nous arrive est bon pour nous, dans le sens que cela nous fait grandir.
      J’ai vu cette conférence qui m’a beaucoup touchée.
      https://www.youtube.com/watch?v=XqUXaDsMYOQ
      La conférencière est Meena Compagnon. Cette femme a changé totalement son regard sur la vie à l’âge de 30 ans, après la mort brutale de ses enfants et de leur père. Elle a traversé 7 années de reconstruction et de guérison de l’âme et du coeur. Elle y transmet les clés de son chemin vers la Conscience, la Gratitude et le Par-don.
      Dis-moi ce que tu en penses. Bisous

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